Serge Letchimy déclare qu'il n'y a pas de fracture idéologique au PPM

Serge Letchimy lors de son discours de rentrée politique (lundi 10 octobre 2016)
Le PPM (Parti Progressiste Martiniquais) a tenu une réunion politique à son siège de Trenelle à Fort-de-France, mardi 09 mai, au lendemain des démissions de trois de ses cadres, Daniel Chomet, Fred Lordinot, et Éric Coppet. Des démissions dont le PPM a pris acte officiellement.
Au lendemain des démissions de trois de ses cadres, Daniel Chomet, Fred Lordinot, et Éric Coppet, le PPM s'est réuni à son siège de Trenelle, le mardi 09 mai dans la soirée. On se souvient que les trois hommes avaient pris position en faveur du nouveau président élu, Emmanuel Marcon, alors que le Parti Progressiste Martiniquais avait décidé de soutenir Benoît Hamon du PS pour le 1er tour de la présidentielle.
 

Démissions actées

Mais au-delà de cette consigne qui n’a pas été respectée par les démissionnaires, il y avait des tensions qui couvaient entre les trois concernés et la direction. Cette dernière n’a pas du tout apprécié des critiques formulées publiquement sur le fonctionnement interne du Parti Progressiste Martiniquais. Compte tenu du résultat de l'élection à la présidentielle et de la victoire de leur candidat Emmanuel Macron, les trois frondeurs ont décidé de créer un nouveau mouvement baptisé  "Convergences progressistes". Le PPM a pris officiellement acte de leur démission lors de son bureau politique.
 

Velléités de dissidence ?

Des départs que Serge Letchimy, le président du PPM, regrette, même s’il pense que les raisons sont ailleurs. Mais au-delà de cette séquence, on entend ici ou là, qu'il y aurait d'autres velléités de dissidence au sein du parti de Trenelle. Serge Letchimy déclare qu'Il n'y a pas de fracture idéologique au PPM.
 
Écoutez Serge LETCHIMY, le président du Parti Progressiste Martiniquais interrogé par Guy Étienne