Le moratoire de 1981 sur l'autonomie a été remis sur la table par le PPM (Parti Progressiste Martiniquais). Son président Serge Letchimy l'a annoncé, vendredi 15 décembre, lors du comité national au siège du parti de Trenelle à Fort-de-France.
•
"Le Parti Progressiste Martiniquais, fidèle à son mot d’ordre d’autonomie pour la Nation Martiniquaise, adopté en 1967 au 3e Congrès du Parti Progressiste Martiniquais, et qui se fonde sur la reconnaissance de la personnalité collective du peuple martiniquais, de son droit à l’initiative historique, de son droit à la responsabilité et de son droit à la gestion de ses propres affaires dans le cadre de la République Française, demande à tous ses militants et ses sympathisants la plus grande mobilisation pour atteindre ces objectifs politiques."
Ainsi commence la "Déclaration de Rivière Blanche" amenée à passer à la postérité. Le PPM a adopté, lors de sa convention dans une salle de ce quartier de Saint-Joseph le dimanche 10 décembre, un texte signifiant le retour sur ses fondamentaux historiques. Par la même, le moratoire sur le mot d’ordre d’autonomie est désormais caduc. Cette décision avait été prise par Aimé Césaire et les dirigeants du parti en juin 1981, quelques semaines après la victoire du socialiste François Mitterrand à la présidence de la République. Il s’agissait alors de permettre à la gauche française d’accorder aux élus des départements d’outre-mer des responsabilités accrues.
Le PPM revient donc sur ses bases idéologiques. Comment va-t-il convaincre la population, hostile à l’autonomie ? Le gouvernement le suivra-t-il ?
Autant de questions auxquelles répond le président du PPM, le député Serge Letchimy dans cet entretien réalisé par Jean-Claude Samyde et Jean-Marc Party.
Ainsi commence la "Déclaration de Rivière Blanche" amenée à passer à la postérité. Le PPM a adopté, lors de sa convention dans une salle de ce quartier de Saint-Joseph le dimanche 10 décembre, un texte signifiant le retour sur ses fondamentaux historiques. Par la même, le moratoire sur le mot d’ordre d’autonomie est désormais caduc. Cette décision avait été prise par Aimé Césaire et les dirigeants du parti en juin 1981, quelques semaines après la victoire du socialiste François Mitterrand à la présidence de la République. Il s’agissait alors de permettre à la gauche française d’accorder aux élus des départements d’outre-mer des responsabilités accrues.
Le PPM revient donc sur ses bases idéologiques. Comment va-t-il convaincre la population, hostile à l’autonomie ? Le gouvernement le suivra-t-il ?
Autant de questions auxquelles répond le président du PPM, le député Serge Letchimy dans cet entretien réalisé par Jean-Claude Samyde et Jean-Marc Party.