La ministre des Outre-mer a inauguré mercredi 6 avril, l’exposition "Les sourires du RSMA" qui met en lumière les 55 ans de l’institution. 30.000 jeunes Martiniquais, souvent éloignés de l'emploi et en rupture avec l'école, "ont été accueillis" et "remis sur le chemin de la confiance".
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Le Service militaire adapté (SMA), un système d'insertion professionnelle via les armées, lancé en Outre-mer en 1961, "a contribué à la réussite professionnelle de nombreux jeunes", a salué mercredi 6 avril, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin. Son ministère finance à hauteur de 74 millions d’euros le service militaire adapté.
La ministre, qui visitait à Fort-de-France une exposition organisée par la Préfecture de Martinique sur "les sourires du RSMA (régiment du service militaire adapté), présentant les portraits de 19 "volontaires d'hier et d'aujourd'hui", a souligné que depuis la création du dispositif, 30.000 jeunes Martiniquais, souvent éloignés de l'emploi et en rupture avec l'école, "ont été accueillis" et "remis sur le chemin de la confiance".
Début février, un bilan de la convention entre Pôle Emploi et le SMA faisait état de "76,3% des volontaires insérés dans les cinq territoires concernés" (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte).
Le SMA s'adresse aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, décrocheurs scolaires, chômeurs, jeunes en risque de désocialisation. Il leur permet de se former à un métier, sous la houlette des militaires, lors d'un cursus variant de 6 mois à 12 mois. Devant la réussite de ce dispositif, le président François Hollande a décidé de l'étendre à l'Hexagone, a rappelé George Pau-Langevin.
Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a préconisé, mercredi 6 avril, d'envoyer au "service militaire adapté" tous les "décrocheurs", soit quelque "100.000 jeunes" qui sortent de l'école "sans diplôme, sans maîtriser aucun des savoirs" et ne sont ni en formation ni en apprentissage.
"Ce ne sera pas sur la base du volontariat", a averti l'ex-chef de l'Etat lors d'une "matinée de travail sur l'Education et l'Enseignement supérieur" à Paris.
La ministre, qui visitait à Fort-de-France une exposition organisée par la Préfecture de Martinique sur "les sourires du RSMA (régiment du service militaire adapté), présentant les portraits de 19 "volontaires d'hier et d'aujourd'hui", a souligné que depuis la création du dispositif, 30.000 jeunes Martiniquais, souvent éloignés de l'emploi et en rupture avec l'école, "ont été accueillis" et "remis sur le chemin de la confiance".
Début février, un bilan de la convention entre Pôle Emploi et le SMA faisait état de "76,3% des volontaires insérés dans les cinq territoires concernés" (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte).
Le SMA s'adresse aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, décrocheurs scolaires, chômeurs, jeunes en risque de désocialisation. Il leur permet de se former à un métier, sous la houlette des militaires, lors d'un cursus variant de 6 mois à 12 mois. Devant la réussite de ce dispositif, le président François Hollande a décidé de l'étendre à l'Hexagone, a rappelé George Pau-Langevin.
Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a préconisé, mercredi 6 avril, d'envoyer au "service militaire adapté" tous les "décrocheurs", soit quelque "100.000 jeunes" qui sortent de l'école "sans diplôme, sans maîtriser aucun des savoirs" et ne sont ni en formation ni en apprentissage.
"Ce ne sera pas sur la base du volontariat", a averti l'ex-chef de l'Etat lors d'une "matinée de travail sur l'Education et l'Enseignement supérieur" à Paris.
A partir de 18 ans, tte personne sans bac, stage, apprentissage ou formation, ira faire un service militaire adapté. https://t.co/d5gMVyMxwu
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 6 avril 2016