À cause de la stigmatisation associée à la maladie, seulement 50% des personnes séropositives dans la Caraïbe suivent une thérapie antirétrovirale. Soigner les malades coûte cher aux pays caribéens qui comptent sur les aides de pays étrangers. En 2017 les États-Unis ont supprimé ces subventions.
308 millions d’euros sont nécessaires chaque année pour financer la lutte contre le SIDA dans la Caraïbe. La majorité de cette somme est à la charge des pays qui bénéficient de quelques aides internationales. Mais à partir de 2018, il y aura un manque à gagner de 7,5 millions d’euros. En effet, le président américain, Donald Trump a annulé toutes les subventions pour lutter contre le SIDA dans la Caraïbe.
Cette réduction intervient au moment où le taux d’infection et de mortalité dans la Caraïbe et en Amérique Latine commence à baisser. Cette zone compte l’un des plus grands nombres de personnes séropositives au monde. Mais depuis 2004, les nouveaux cas enregistrés sont en nette diminution.
Un chiffre étonnant, car dans la Caraïbe, en moyenne seulement 50% des malades sont soignées. Les exceptions sont la Dominique et les Bahamas où uniquement 20% des séropositifs bénéficient d'un suivi médical.
En revanche au Guyana, la situation est hors de contrôle. Le taux d’infection a flambé depuis 2010 et les décès causés par le VIH ont augmenté de 33%.
Beaucoup de malades n’osent pas se faire soigner, surtout la population homosexuelle. Dans tous les pays indépendants de la Caraïbe, l’homosexualité est un délit et l’homophobie est importante.
En plus la religion est puissante dans les sociétés caribéennes et souvent l’éducation sexuelle consiste à promouvoir l’abstinence avant le mariage.
Mais certains pays comme Cuba ont fait beaucoup de progrès dans la lutte contre le SIDA. Ici la prise en charge s’élève à 70% des malades et la transmission du SIDA de la mère à l’enfant a été complètement éliminée.
Antigua et Barbuda, Saint-Kitts et Nevis, Montserrat et les Îles Caïmans ont également éradiqué la transmission de la maladie de la mère à son enfant.
Recul du SIDA dans certains pays
Cette réduction intervient au moment où le taux d’infection et de mortalité dans la Caraïbe et en Amérique Latine commence à baisser. Cette zone compte l’un des plus grands nombres de personnes séropositives au monde. Mais depuis 2004, les nouveaux cas enregistrés sont en nette diminution.
Un chiffre étonnant, car dans la Caraïbe, en moyenne seulement 50% des malades sont soignées. Les exceptions sont la Dominique et les Bahamas où uniquement 20% des séropositifs bénéficient d'un suivi médical.
Une flambée du SIDA au Guyana
En revanche au Guyana, la situation est hors de contrôle. Le taux d’infection a flambé depuis 2010 et les décès causés par le VIH ont augmenté de 33%.
Beaucoup de malades n’osent pas se faire soigner, surtout la population homosexuelle. Dans tous les pays indépendants de la Caraïbe, l’homosexualité est un délit et l’homophobie est importante.
En plus la religion est puissante dans les sociétés caribéennes et souvent l’éducation sexuelle consiste à promouvoir l’abstinence avant le mariage.
Quelques bons élèves
Mais certains pays comme Cuba ont fait beaucoup de progrès dans la lutte contre le SIDA. Ici la prise en charge s’élève à 70% des malades et la transmission du SIDA de la mère à l’enfant a été complètement éliminée.
Antigua et Barbuda, Saint-Kitts et Nevis, Montserrat et les Îles Caïmans ont également éradiqué la transmission de la maladie de la mère à son enfant.