Le "Cénacle", espace de discussion et d'échanges du festival culturel de Fort-de-France, a débuté à l'esplanade Guédon, le lundi 2 juillet 2018. La conférence sur la culture Bèlè et le Gwoka, très suivie par le public, a été illustrée d'une rencontre de deux groupes musicaux.
Le "Cénacle", espace de discussions et d'échanges du festival de Fort-de-France, s'est ouvert hier soir (lundi 2 juillet 2018), par un regard croisé entre le Bèlè (Martinique) et le Gwo Ka (Guadeloupe).
Le débat a porté sur les similitudes et différences entre la culture Bèlè et la culture Gwo Ka. Les intervenants Daniel Vallejo, militant culturel, Frantz Broussillon, fondateur du groupe Insdestwa Ka, et Éric Nabajoth, politiste et modérateur, ont à tour de rôle rappelé l'enracinement de ces deux danses et musiques.
Un enracinement en Afrique indépendamment des réalités d'évolution des rythmes et coutumes de nos deux territoires. Les différentes interventions conduisent à penser à une continuité et une interactivité entre le traditionnel, d’une part, et d’autre part l’invention du quotidien, c’est-à-dire ce qui se fait maintenant et peut-être demain.
Le Bèlè et le Gwo ka sont portés par les mouvements culturels mais aussi politiques et s'adaptent tant bien que mal au foisonnement des autres musiques.
Cette conférence a été illustrée par la prestation du groupe Guadeloupéen "Insdestwa". Considéré par le passé comme " misik a vié nèg", le Gwo ka, depuis novembre 2015 figure au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Le Gwo ka est l'âme de la Guadeloupe tant il est porteur de messages.
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Le groupe de Bèlè Kanigwé (Martinique) s'est aussi produit devant le public. Le Bèlè est cette musique ancestrale de la Martinique, qui raconte l'amour, la tristesse, la joie... la vie. Il rythme les actes de la vie quotidienne depuis des générations.
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Le même enracinement
Le débat a porté sur les similitudes et différences entre la culture Bèlè et la culture Gwo Ka. Les intervenants Daniel Vallejo, militant culturel, Frantz Broussillon, fondateur du groupe Insdestwa Ka, et Éric Nabajoth, politiste et modérateur, ont à tour de rôle rappelé l'enracinement de ces deux danses et musiques.
Un enracinement en Afrique indépendamment des réalités d'évolution des rythmes et coutumes de nos deux territoires. Les différentes interventions conduisent à penser à une continuité et une interactivité entre le traditionnel, d’une part, et d’autre part l’invention du quotidien, c’est-à-dire ce qui se fait maintenant et peut-être demain.
Le Bèlè et le Gwo ka sont portés par les mouvements culturels mais aussi politiques et s'adaptent tant bien que mal au foisonnement des autres musiques.
Démonstration de Gwo ka
Cette conférence a été illustrée par la prestation du groupe Guadeloupéen "Insdestwa". Considéré par le passé comme " misik a vié nèg", le Gwo ka, depuis novembre 2015 figure au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Le Gwo ka est l'âme de la Guadeloupe tant il est porteur de messages.
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Démonstration de Bèlè
Le groupe de Bèlè Kanigwé (Martinique) s'est aussi produit devant le public. Le Bèlè est cette musique ancestrale de la Martinique, qui raconte l'amour, la tristesse, la joie... la vie. Il rythme les actes de la vie quotidienne depuis des générations.
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