Tension entre la direction et le syndicat CSTM, dans le conflit social qui perturbe la société "Vedettes tropicales". La situation s’est même quelque peu envenimée, chacun s’accusant d’avoir perdu ses nerfs ce mardi (15 août) à Fort-de-France.
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Le ton monte dans ce conflit vieux déjà de trois semaines. Bertrand Cambusy, secrétaire général de la CSTM, affirme que l’un des salariés de la société "Vedettes Tropicales", a été victime de la violence du patron de l’entreprise.
Dans un communiqué parvenu ce mardi (15 août 2017) à notre rédaction, le secrétaire général de la CSTM accuse l’employeur d’avoir délibérément foncé sur un gréviste avec sa voiture, près du parking des taxis collectifs à Fort-de-France.
Charles Conconne explique qu'il s’est rendu à la police. Il dément que la prétendue victime ait été prise en charge par des pompiers, comme le soutient Bertrand Cambusy.
Le conflit des "Vedettes Tropicales" avait commencé sur des revendications liées essentiellement aux conditions de travail. Rentré de vacance au cours du week-end, le patron a réaffirmé qu’il ne négocierait pas, dans un conflit qu’il juge illégal.
Dans un communiqué parvenu ce mardi (15 août 2017) à notre rédaction, le secrétaire général de la CSTM accuse l’employeur d’avoir délibérément foncé sur un gréviste avec sa voiture, près du parking des taxis collectifs à Fort-de-France.
Le patron dénonce toujours "une grève illégale"
De son côté, Charles Conconne, le patron de l'entreprise, a réagi dans un message qui circule sur les réseaux sociaux. Il explique qu’il était en tournée auprès de son équipage en service sur le quai de Fort-de-France, et qu’il a été pris à partie par un des employés grévistes qui se serait jeté sur son véhicule. Il l’a esquivé et affirme qu’il a préféré quitter les lieux, face à une vingtaine de personnes venant pour en découdre avec lui.Charles Conconne explique qu'il s’est rendu à la police. Il dément que la prétendue victime ait été prise en charge par des pompiers, comme le soutient Bertrand Cambusy.
Le conflit des "Vedettes Tropicales" avait commencé sur des revendications liées essentiellement aux conditions de travail. Rentré de vacance au cours du week-end, le patron a réaffirmé qu’il ne négocierait pas, dans un conflit qu’il juge illégal.