Novembre 2007-février 2017, ces deux séismes sont ceux qui ont été le plus fortement ressentis en Martinique ces dernières années. Comme une piqûre de rappel, sur la sensibilité de l'île aux risques liés aux catastrophes naturelles. Sommes-nous prêts pour un tremblement de terre plus puissant ?
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De par sa position géographique, la Martinique subit régulièrement des secousses sismiques imperceptibles pour la population. Mais parfois, comme ce vendredi 3 février, le séisme est fort. 6.1 sur l’échelle de Richter selon l'Observatoire Sismologique et Volcanologie de Martinique (OSVM). Une cheville cassée, un malaise cardiaque, des crises de panique, ce séisme n'aura occasionné qu'une grosse frayeur, mais son bilan aurait pu être bien plus grave.
Tous les rapports le disent, la Martinique est dans l’attente d’un séisme majeur, avec des conséquences catastrophiques parce que nous ne sommes pas prêts. C'est le constat dressé ce samedi matin (4 février), lors de la conférence de presse de l’Université Populaire et de la Prévention à Dillon. L'UPP va plus loin en publiant un manifeste contenant pas moins d’une douzaine de recommandations adressées à l’État et à la population. Selon Albéric Marcellin, les hôpitaux, les écoles ou encore la piste d’aéroport, ne seront plus opérationnels en cas de fort tremblement de terre.
Plusieurs outils existent pourtant, comme le site internet "Réplik" qui donne toutes les informations sur la conduite à tenir en cas de séisme ou encore de tsunami.
De plus chaque année sont organisées les "Journées réplik". L'année dernière, elles se sont tenues du 7 au 12 novembre 2016 avec des opérations de sensibilisation ainsi que plusieurs exercices d'évacuation dans des lieux publics.
Pourtant le dernier rapport est clair, en cas de séisme de magnitude 8.5 sur l'échelle de Richter, la Martinique devra compter ses morts, 40 000 au moins. Et surtout gérer ses 70 000 blessés. Là encore, rien n'est prêt, selon Patricia Hieu médecin et membre de l'UPP "s'il y a un afflux de blessé, on ne pourra pas concentrer toutes les personnes uniquement sur le CHU de la Meynard donc il va falloir mettre les hôpitaux de commune aux normes avec le matériel adéquat pour pouvoir porter secours au maximum de gens si cette catastrophe arrive."
Le 29 novembre 2007 à 15 heures, un fort séisme de magnitude de 7.4 sur l'échelle de Richter déjà avait secoué la Martinique et fait un mort, plusieurs blessés et des dégâts importants sur les constructions.
Regardez l'interview d'Albéric Marcelin, président de l'Université Populaire de la Prévention réalisé par Sophie Lonété et Olivier Nicolas-dit-Duclos :
Tous les rapports le disent, la Martinique est dans l’attente d’un séisme majeur, avec des conséquences catastrophiques parce que nous ne sommes pas prêts. C'est le constat dressé ce samedi matin (4 février), lors de la conférence de presse de l’Université Populaire et de la Prévention à Dillon. L'UPP va plus loin en publiant un manifeste contenant pas moins d’une douzaine de recommandations adressées à l’État et à la population. Selon Albéric Marcellin, les hôpitaux, les écoles ou encore la piste d’aéroport, ne seront plus opérationnels en cas de fort tremblement de terre.
Plusieurs outils existent pourtant, comme le site internet "Réplik" qui donne toutes les informations sur la conduite à tenir en cas de séisme ou encore de tsunami.
De plus chaque année sont organisées les "Journées réplik". L'année dernière, elles se sont tenues du 7 au 12 novembre 2016 avec des opérations de sensibilisation ainsi que plusieurs exercices d'évacuation dans des lieux publics.
Des actions insuffisantes
Les plus jeunes sont éduquer pour avoir les bons réflexes, mais selon Claude Bertrac secrétaire général FCPE, ils "ne sont pas tous à l’abri parce que nos bâtiments sont vraiment vétustes, ne sont pas aux normes. Il y a quelques bâtiments scolaires qui sont aux normes, mais la plupart ne le sont pas."Pourtant le dernier rapport est clair, en cas de séisme de magnitude 8.5 sur l'échelle de Richter, la Martinique devra compter ses morts, 40 000 au moins. Et surtout gérer ses 70 000 blessés. Là encore, rien n'est prêt, selon Patricia Hieu médecin et membre de l'UPP "s'il y a un afflux de blessé, on ne pourra pas concentrer toutes les personnes uniquement sur le CHU de la Meynard donc il va falloir mettre les hôpitaux de commune aux normes avec le matériel adéquat pour pouvoir porter secours au maximum de gens si cette catastrophe arrive."
Le 29 novembre 2007 à 15 heures, un fort séisme de magnitude de 7.4 sur l'échelle de Richter déjà avait secoué la Martinique et fait un mort, plusieurs blessés et des dégâts importants sur les constructions.
Regardez l'interview d'Albéric Marcelin, président de l'Université Populaire de la Prévention réalisé par Sophie Lonété et Olivier Nicolas-dit-Duclos :
Selon le président de l'Université Populaire de la Prévention, il reste encore beaucoup à faire pour être prêt pour un séisme majeur.
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