À Barbade, à la veille de la fête de l’Indépendance, la statue de l'Amiral Horatio Nelson, l’un des personnages les plus controversés de l’histoire esclavagiste a été défigurée avec de la peinture jaune et bleue, les couleurs du drapeau. L'auteur demande la disparition de la statue.
Les Barbadiens ont pu découvrir le matin de la veille de la fête de l’Indépendance (30 novembre), que la statue de l’Amiral Horatio Nelson a été défigurée avec de la peinture jaune et bleue, les couleurs du drapeau du pays.
Au pied de la statue, un inconnu a laissé une pancarte avec cette phrase inscrite :
Depuis des années, les historiens sur place demandent qu’on l’enlève. Deux cents ans après le décès de Nelson, elle rappelle l’époque de l’esclavage et la domination économique et sociale de la minorité blanche.
Selon Hilary Beckles, doyen de la Faculté des West Indies, l’Amiral Nelson, membre de l’House of Lords de l’Angleterre, a systématiquement voté contre l’abolition de la Traite des noirs.
Selon Nelson, la liberté des noirs était une maudite doctrine. "Je vais lutter pour sa défaite" disait-il. En effet, l’Amiral Nelson a contribué à la mise en esclavage de la population afro-caribéenne.
Plusieurs gouvernements ont promis de déplacer la statue Nelson, mais aucun d’entre eux n’a osé passer à l’acte.
Après 339 ans d’esclavage et de colonisation, la statue de l’Amiral Horatio Nelson est toujours debout dans la Place des Héros juste à côté du parlement de Barbade. À la veille de la 51e fête de son indépendance, la Barbade n’est toujours pas décidée à se débarrasser d'Horatio Nelson et de ce qu'il représente. Le gouvernement a rapidement donné l’ordre de nettoyer la statue de l’Amiral avant les festivités du 30 novembre.
La statue de l’Amiral Horatio Nelson, érigé en 1813 dans le centre-ville de la capitale Bridgetown, a été financée par les planteurs de Barbade.
Au pied de la statue, un inconnu a laissé une pancarte avec cette phrase inscrite :
La statue de l’Amiral Horatio Nelson, érigé en 1813 dans le centre-ville de la capitale Bridgetown, a été financée par les planteurs de Barbade."Nelson va tomber. Ce raciste, suprémaciste blanc qui préférait mourir que de libérer les noirs est toujours fièrement debout dans la capitale de notre nation. Nelson doit partir. Ne craignez rien. Le peuple a parlé. Les hommes politiques nous ont déçus. Bonne fête de l’Indépendance."
Les intellectuels s'insurgent
Depuis des années, les historiens sur place demandent qu’on l’enlève. Deux cents ans après le décès de Nelson, elle rappelle l’époque de l’esclavage et la domination économique et sociale de la minorité blanche.
Selon Hilary Beckles, doyen de la Faculté des West Indies, l’Amiral Nelson, membre de l’House of Lords de l’Angleterre, a systématiquement voté contre l’abolition de la Traite des noirs.
Selon Nelson, la liberté des noirs était une maudite doctrine. "Je vais lutter pour sa défaite" disait-il. En effet, l’Amiral Nelson a contribué à la mise en esclavage de la population afro-caribéenne.
Les promesses non tenues
Plusieurs gouvernements ont promis de déplacer la statue Nelson, mais aucun d’entre eux n’a osé passer à l’acte.
Après 339 ans d’esclavage et de colonisation, la statue de l’Amiral Horatio Nelson est toujours debout dans la Place des Héros juste à côté du parlement de Barbade. À la veille de la 51e fête de son indépendance, la Barbade n’est toujours pas décidée à se débarrasser d'Horatio Nelson et de ce qu'il représente. Le gouvernement a rapidement donné l’ordre de nettoyer la statue de l’Amiral avant les festivités du 30 novembre.
La statue de l’Amiral Horatio Nelson, érigé en 1813 dans le centre-ville de la capitale Bridgetown, a été financée par les planteurs de Barbade.