Surveillant de prison, un métier par vocation ou pour des raisons économiques ?

portrait de deux surveillants pénitentiaires de Martinque ©Martinique la 1ere
Les services de la pénitentiaire recrutent des agents de surveillance. Des concours nationaux devraient débuter dans quelques semaines. Mais si l'on sait en quoi consiste ce métier, l'on sait moins comment l'on en arrive à choisir cette voie, par vocation ou pour des raisons économiques ? L'équipe de Martinique la 1ère a rencontrés des agents du centre pénitentiaire de Ducos qui ont partagé leur motivation pour ce choix de carrière.

Prendre le chemin de la prison, pour travailler, c’est le quotidien du chef des Services pénitentiaires, Philippe Louis-Joseph. Cela fait 25 ans qu’il a commencé à travailler dans les prisons.

Sa carrière a décollé en  2016, il est alors en poste à Ducos lors de la visite du ministre de la Justice de l’époque Jean-Jacques Urvoas. Philippe Louis-Joseph lui explique sa méthode de travail avec les détenus. Le ministre décide de promouvoir ce savoir-faire et il est muté dans l’Hexagone afin qu’il enseigne sa technique dans d’autres établissements de France.   

Fresnes, Clairvaux, La Santé et de retour à Ducos depuis deux ans, il a gravi tous les échelons. Simple agent, à ses débuts, il a aujourd’hui le plus haut grade dans la pénitentiaire, et dois tout gérer ou presque dans la prison.  

Gilberte est également passionnée par son métier. Une femme qui travaille dans des unités pour hommes dans le centre pénitentiaire. Pourtant, ce choix de carrière était d’abord économique, ce qu’elle voulait c’était avoir la sécurité de l’emploi. 

Selon toutes les personnes rencontrées à la prison de Ducos, pour travailler dans cet espace, il faut avant tout aimer l’humain.

Le ministère de la justice lance des concours. Des postes sont à pourvoir, pour de nombreux métiers dans la pénitentiaire.