"L'outre-mer doit être au même titre que les autres régions de l’hexagone, une priorité dans la lutte contre le crime organisé". Le syndicat de la magistrature dénonce dans un communiqué publié ce mercredi 4 décembre 2019, la disparité des moyens attribués aux forces publiques en outre-mer.
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Les Antilles-Guyane et plus largement l’outre-mer doivent être au même titre que d’autres régions de l’hexagone, une priorité dans la lutte contre le crime organisé. C'est le sens d’une déclaration des représentants des sections syndicales du syndicat de la magistrature de Martinique, de Guadeloupe et de la Guyane.
Les magistrats interpellent leur hiérarchie à travers aujourd’hui (04 décembre 2019). C’est une forme d’appel pour dire en gros que la machine à lutter contre la délinquance est à bout de souffle. Le syndicat fait le constat que la nature de la délinquance dans nos régions a évolué : il s’agit depuis quelques années de lutter contre des professionnels du crime : les narcotrafiquants surtout.
Le syndicat de la magistrature estime que les moyens de lutte en terme surtout de personnels, sont insuffisants, comparés par exemple aux efforts déployés pour s’occuper de grand banditisme à Paris, à Lyon ou à Marseille. Des renforts de policiers et de gendarmes ou de magistrats ont été envoyés ici et là mais, en substance, cela reste insuffisant souvent faute de budget ou de volonté martèlent les magistrats.
Insuffisant également, le volet diplomatique du combat contre le narcotrafic avec encore très peu d’accords signés avec des pays de la zone dans lesquels se cachent parfois les commanditaires. Autant de choses qui font dire, entre les lignes, au syndicat de la magistrature que l’outremer est aujourd’hui négligé et que les moyens actuels ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Retrouvez ici l'intégralité du communiqué du syndicat de la magistrature
Fortes activités
Les magistrats interpellent leur hiérarchie à travers aujourd’hui (04 décembre 2019). C’est une forme d’appel pour dire en gros que la machine à lutter contre la délinquance est à bout de souffle. Le syndicat fait le constat que la nature de la délinquance dans nos régions a évolué : il s’agit depuis quelques années de lutter contre des professionnels du crime : les narcotrafiquants surtout.
Pour les juges, les récentes affaires montrent toute l’étendue du problème notamment en Martinique ou l’on recense 21 homicides dont 17 par arme à feu et au moins 7 qui seraient susceptibles d’être liées au trafic de stupéfiants.
L’augmentation de cette délinquance s’est traduite par une progression de 85 pour cent des ouvertures d’information judiciaire par la juridiction spécialisée de Fort-de-France l’an dernier d’après le syndicat.
Moyens insuffisants
Le syndicat de la magistrature estime que les moyens de lutte en terme surtout de personnels, sont insuffisants, comparés par exemple aux efforts déployés pour s’occuper de grand banditisme à Paris, à Lyon ou à Marseille. Des renforts de policiers et de gendarmes ou de magistrats ont été envoyés ici et là mais, en substance, cela reste insuffisant souvent faute de budget ou de volonté martèlent les magistrats.
Insuffisant également, le volet diplomatique du combat contre le narcotrafic avec encore très peu d’accords signés avec des pays de la zone dans lesquels se cachent parfois les commanditaires. Autant de choses qui font dire, entre les lignes, au syndicat de la magistrature que l’outremer est aujourd’hui négligé et que les moyens actuels ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Retrouvez ici l'intégralité du communiqué du syndicat de la magistrature