Une mission du Conseil d'Etat est en Martinique jeudi 9 mai 2019 pour des auditions des différents responsables du campus de Schoelcher. Le SNPTES (Syndicat national des personnels titulaires et contractuels de l'éducation) ne veut pas de scission de l'Université des Antilles.
La mission du Conseil d'État poursuit pendant deux jours (jeudi 9 mai et vendredi 10 mai 2019) ses auditions en Martinique. Les deux missionnaires, Francois Weil et Louise Brehier, reçoivent les différents acteurs partenaires et représentants du pôle universitaire de Martinique.Les rencontres du jeudi 9 mai ont suscité remous et réactions. Les premières personnes auditionnées sont favorables à la scission avec la Guadeloupe. L'autre camp a réagi en organisant une conférence de presse en urgence.
Le syndicat SNPTES (Syndicat national des personnels titulaires et contractuels de l'éducation), majoritaire sur le campus de Schoelcher, ainsi que des enseignants, dénoncent une forme de démantèlement de l'Université.
Le syndicat SNPTES et des professeurs des universités ont aussi rappelé que "la notion de scission fait son chemin sur le campus de Schoelcher depuis bientôt six ans. Une université de 3000 étudiants n'est pas viable dans le contexte international".
Un groupe composé d'enseignants, de parents et d'élus politiques, s'est constitué pour assurer la défense de l'Université des Antilles auprès du gouvernement.
Le syndicat SNPTES (Syndicat national des personnels titulaires et contractuels de l'éducation), majoritaire sur le campus de Schoelcher, ainsi que des enseignants, dénoncent une forme de démantèlement de l'Université.
Un groupe composé d'enseignants, de parents et d'élus politiques, s'est constitué pour assurer la défense de l'Université des Antilles auprès du gouvernement.