Septembre est le mois de la sensibilisation au SOPK, Syndrome des ovaires polykystiques.
À la Martinique la nouvelle association, Cyst’Her organise les premiers évènements autour de cette maladie qui touche une femme sur sept en Europe. Ainsi, une journée dédiée au SOPK est prévue le dimanche 24 septembre 2023, à l’Appaloosa au François. Des professionnels de santé et du bien-être seront présents. Il y aura également des exposants.
Des ateliers, des rencontres et des conférences autour de ce syndrome auront lieu pendant le mois.
Jessie Antiste Asselie est présidente et la créatrice de l'association, Cyst’Her. Il s’agit de la première association aux Antilles françaises à venir en aide aux femmes atteintes du SOPK.
Cette infirmière et naturopathe de métier souffre également de la maladie. Elle est allée très loin dans ses recherches de ce syndrome.
Aujourd’hui, elle veut partager ses connaissances et ses expériences avec les femmes de la Martinique qui souffrent du SOPK, sans même le savoir.
Une maladie difficile à diagnostiquer
Le Syndrome des ovaires polykystiques est une maladie chronique et évolutive qui touche plus d'une femme sur sept en âge de procréer.
Il entraîne une perturbation des cycles menstruels dont le résultat est l’infertilité chez 75% des femmes concernées par le syndrome.
Le SOPK touche les ovaires et provoque un dérèglement hormonal qui se manifeste par de nombreux symptômes qui compliquent un diagnostic. On estime que 50% à 70% des personnes atteintes du syndrome ne le savent pas.
On peut ressentir des douleurs et souffrir d'une irrégularité des règles et de l’infertilité. D’autres symptômes, comme la prise ou la perte de poids, la fatigue, l’apparition des poils sur le corps liée à des modifications hormonales, les chutes de cheveux et de l’acné, sont aussi provoqués par le SOPK.
À ce jour, il n'existe aucun traitement curatif contre le SOPK.