Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM, une agence de l’ONU), le phénomène appelé "cyclone" est réparti en trois catégories, selon la vitesse moyenne du vent présent au sein de cette perturbation atmosphérique propre aux régions tropicales.
Si le vent est inférieur à la vitesse de 63 kilomètres par heure, nous avons une dépression tropicale. Ensuite, si le vent se déplace entre 63 et 117 kilomètres par heure, il s’agit d’une tempête tropicale. C’est le cas de Bret.
Enfin, au-delà de 117 kilomètres par heure de vitesse moyenne du vent, nous avons un ouragan. Le mot français "ouragan" est proche de l’anglais "hurricane" et de l’espagnol "huracàn". Ils viennent du mot caraïbe "huracan", désignant la tempête.
Un mot peut désigner deux réalités différentes
En Martinique, en créole ou en français, nous appelons "cyclone" la tempête, exactement comme le disaient les Caraïbes. Nous ne distinguons pas, comme les météorologues, une tempête tropicale comme Bret, et un ouragan.
Ce qui peut prêter à confusion, c’est que le cyclone pour les experts est aussi bien une dépression, une tempête qu’un ouragan. Alors que dans notre vocabulaire traditionnel, le cyclone est un mauvais temps, avec fortes pluies et vents violents. Exactement le phénomène touchant, jeudi 22 et vendredi 23 juin 2023, la zone comprise entre Martinique et Saint-Vincent.