Dernière représentation, samedi 24 Mars, au théâtre municipal de Fort-de-France de cette fresque de plusieurs auteurs : Aimé Césaire, Léon Gontran Damas, Léopold Sedar Senghor, Patrick Chamoiseau, Louis Aragon, Jean-Paul Sartre, dans une mise en scène de Margaux Eskenazi.
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Cette traversée poétique, politique et musicale mettant en lumière la négritude et la créolité, a été bien accueillie par les spectateurs.
Une bouffée d’oxygène avec un parterre de jeunes comédiens d’horizons divers et de parcours différents. Cinq pour être précis, à communier sur scène et à pousser un "cri nègre".
Armelle Abibou, d’origine Guadeloupéenne élève comédienne à la comédie française, Yannick Morzelle formé à l’école Régionale de Marignane, Christophe Ntakabanyura formé à l’atelier, Julie Goudard, au cours Vitot, Eva Rami de l’école d’art dramatique de Paris et Raphael Naasz formé au conservatoire de Nice. Ils ont su emporter le public par leurs jeux, leur humour et leur manière de déclamer.
Ils proposent un voyage dans le temps, (des années 30 à nos jours), dans l’espace, dans l’histoire coloniale, à travers les continents et les courants de pensée. Ce voyage merveilleusement monté, mêle intimement et judicieusement, théâtre, musique, scènes de vie, interviews, humour, discours.
Et voilà le spectateur qui se laisse emporter. Se dégage la découverte des pensées plurielles et du multi-culturalisme, la réflexion sur les violences enfouies. Ainsi cette troupe, dit non à l’ombre et démontre la puissance de la négritude de Césaire, de Senghor et de Damas.
Entretien avec Margaux Eskenazi
La mise en scène de Margaux Eskenazi du Conservatoire national supérieur d’art Dramatique, est sobre et pédagogique et rend accessible la transmission des textes de Césaire, Damas, Senghor, Glissant, Breton, Sartre, Glissant, Chamoiseau.
La jeune metteure en scène, tout comme les comédiens par leur implication et leurs prouesses, ont su donner une dimension aux textes. Les comédiens se muent en acteurs, chanteurs et musiciens pour créer une théâtralité qui émeut, accroche, fait rire et qui dans le contexte de morosité actuelle, apporte une fraîcheur qui empêche aux spectateurs de rester dans une attitude stérile.
Cinq comédiens sur scène
Une bouffée d’oxygène avec un parterre de jeunes comédiens d’horizons divers et de parcours différents. Cinq pour être précis, à communier sur scène et à pousser un "cri nègre".
Armelle Abibou, d’origine Guadeloupéenne élève comédienne à la comédie française, Yannick Morzelle formé à l’école Régionale de Marignane, Christophe Ntakabanyura formé à l’atelier, Julie Goudard, au cours Vitot, Eva Rami de l’école d’art dramatique de Paris et Raphael Naasz formé au conservatoire de Nice. Ils ont su emporter le public par leurs jeux, leur humour et leur manière de déclamer.
L'universalité de la négritude
Ils proposent un voyage dans le temps, (des années 30 à nos jours), dans l’espace, dans l’histoire coloniale, à travers les continents et les courants de pensée. Ce voyage merveilleusement monté, mêle intimement et judicieusement, théâtre, musique, scènes de vie, interviews, humour, discours.
Et voilà le spectateur qui se laisse emporter. Se dégage la découverte des pensées plurielles et du multi-culturalisme, la réflexion sur les violences enfouies. Ainsi cette troupe, dit non à l’ombre et démontre la puissance de la négritude de Césaire, de Senghor et de Damas.
Entretien avec Margaux Eskenazi
Mise en scène sobre
La mise en scène de Margaux Eskenazi du Conservatoire national supérieur d’art Dramatique, est sobre et pédagogique et rend accessible la transmission des textes de Césaire, Damas, Senghor, Glissant, Breton, Sartre, Glissant, Chamoiseau.
La jeune metteure en scène, tout comme les comédiens par leur implication et leurs prouesses, ont su donner une dimension aux textes. Les comédiens se muent en acteurs, chanteurs et musiciens pour créer une théâtralité qui émeut, accroche, fait rire et qui dans le contexte de morosité actuelle, apporte une fraîcheur qui empêche aux spectateurs de rester dans une attitude stérile.