Au programme : 1 prologue, 7 étapes, 16 patrons de yoles en compétition et 1 plan d'eau qui varie chaque jour.
Voici les éléments de l’équation que les responsables de la Fédération des Yoles Rondes de Martinique (FYRM) doivent résoudre pour sécuriser la régate toute la semaine.
La solution ? Une zone réservée à la navigation des coursiers, qui permettrait aux yoleurs comme aux accompagnateurs de participer sans danger.
Martinique la 1ère les dévoile en avant-première grâce aux cartes fournies par la FYRM. L'occasion de résumer les défis à relever par les coursiers lors des sept étapes du Tour.
Cartographie des zones rouges
Premier jour de navigation : le prologue à Fort-de-France, dimanche 30 juillet.
Le départ est prévu à 10h dans la baie de Fort-de-France. Quatre bouées sont à virer.
Une régate à l’abri des vents violents, obstrués par le Fort Saint-Louis. Les patrons devront jouer de la godille pour optimiser leur navigation. Ils se croiseront certainement dans la zone rouge de cette étape resserrée.
Deuxième jour de navigation sous la côte caraïbe. L'étape 1 entre Fort de France et le Diamant lundi 31 juillet, ou l'étape en ligne par excellence. Départ prévu à 10h dans la baie de Fort-de-France. Deux bouées sont à virer et il y a quatre passages obligatoires.
Les zones rouges réservées aux yoles sont plus larges en baie de Fort-de-France mais aussi dans celle du Diamant où la houle rend difficile l'arrivée des embarcations et la navigation des plaisanciers inexpérimentés.
L'étape 2 entre le Diamant et Rivière Pilote est à l’abri des vents forts. Elle demandera aux compétiteurs de tirer plusieurs bords en plus des trois bouées à virer. Mais la zone rouge est assez large pour qu'ils puissent trouver des vents favorables.
Durant l'étape 3 entre Rivière Pilote et le Vauclin, les compétiteurs passent à la côte atlantique, bien plus agitée. Une étape redoutée car technique, notamment à cause de la première bouée à la Pointe des Salines.
Trois bouées sont à virer. Sans oublier le passage obligé à la passe du Vauclin, haut lieu de la pratique du Kite Surf. La zone rouge est particulièrement large dans le tronçon agité de l'étape.
Durant l'étape 4 entre le Vauclin et François, les embarcations longent la côte atlantique où le plan d'eau est réputé agité, mais surtout parsemé de hauts-fonds en raison des différents îlets à contourner et de la "Passe de l'écurie" au Robert.
Il y a cinq bouées à virer. Deux lieux sont particulièrement sensibles au sein de la zone rouge : la baie du François et la baie du Robert où l'espace réservé à la compétition est "sanctuarisé".
Le vendredi 4 août sera pour les yoleurs le deuxième jour de navigation le long de la côte Atlantique de Martinique. L'étape 5 entre Le François et La Trinité sera ponctuée de deux bouées à virer.
Une se situe dans la baie du Robert où la zone réservée à la navigation est particulièrement sensible (en rouge vif sur la carte ci-dessous). Cette étape est aussi redoutée par les coursiers à cause du passage au large de la Caravelle, généralement mouvementé.
Pour l'avant-dernier jour de compétition, les coursiers prennent la 6e étape entre la Trinité et Saint-Pierre. Un passage entre la côte atlantique et la côte caraïbe avec comme juge de paix l'îlet La Perle où des "Mapipi" ont jadis perdu le tour. Cette zone réservée à la navigation est la plus large du parcours.
Elle est redoutée des coursiers et des plaisanciers. Dans ce périmètre, les patrons de yole tirent de longs bords vers la Dominique pour passer d'un seul coup d'une côte à l'autre. Et arriver plus rapidement sur Saint-Pierre où il n'y a qu'une seule bouée à virer.
La dernière et septième étape du dimanche 6 août entre Saint-Pierre et Fort-de-France est la plus redoutée des responsables de la sécurité de la FYRM. Elle est généralement très suivie par les plaisanciers, plus nombreux que jamais ce dimanche de course.
Tout le long du parcours en rouge est réservé à la navigation des compétiteurs, particulièrement dans les baies de Schoelcher et Fort-de-France.