Tour de Martinique en yoles rondes 2023 : surveillance maximale de la sécurité sur l'eau garantie par la Fédération

Le tour de Martinique des yoles ronde et sa flotille
Comme chaque année, une armada de bateaux s'apprête à suivre le tour de Martinique en yoles rondes à compter du 30 juillet 2023. Dans ces conditions, impossible de régater pour les 16 embarcations en lice, sans règles établies. Et c'est la Fédération qui a la lourde tâche de coordonner et sécuriser ce ballet nautique, en lien avec les services de l'État, afin d'éviter tout désagrément.

Chaque année, le trafic sur le plan d'eau lors du tour de Martinique en Yoles rondes ressemble à celui de la RN5 aux heures de grande affluence. Ce sont près de 600 embarcations que surveillent le directeur de course de la FYRM, 6 commissaires et 8 délégués à la sécurité.

Leur travail débute bien avant le départ de l'étape, en s'assurant que le plan d'eau est disponible pour les yoleurs. Ces derniers définissent leur plan de navigation en fonction des conditions météo et du profil du parcours. Ensuite, une zone est prédéfinie.

Mais des aléas de dernière minute peuvent provoquer parfois des situations délicates, comme par exemple faire traverser un catamaran au milieu de la régate. Tous ces mouvements sur l'eau sont contrôlés par le staff sécurité de la FYRM. Si l'organisation le souhaite, elle peut être assistée par les services de l'État, en cas de litige avec un bateau suiveur.

Ceux que nous redoutons le plus, ce sont les nouveaux possesseurs de permis qui s'essayent à la navigation durant le tour.

Éric Aglaé Directeur de course de la FDYRM

Une partie des commissaires du tour de Martinique des yoles

Le directeur de course et les commissaires gèrent aussi les compétiteurs sur l'eau, ils s'assurent que les règles de la course sont bien appliquées et que le parcours est respecté.

En cas d'infraction de la part d'une embarcation, ils sanctionnent l'équipage concerné par une pénalité défavorable au classement général.

Saint-Pierre / Fort-de-France, étape redoutée

L'étape numéro 7, entre Saint-Pierre et Fort de France est celle de tous les dangers d'après certains spécialistes. C'est la dernière du tour, généralement suivie par une très importante flotte de plaisanciers.

La navigation se déroulant sur la côte Caraïbes, la houle modérée encourage les moins expérimentés à braver les consignes, ce qui peut aussi perturber la course, à cause des remous provoqués par les scooters de tourisme et les hélices des bateaux. Les vents peuvent également être détournés en raison de l'indiscipline de certains navigateurs qui s'approchent trop près des canots.

Les équipes de la Fédération des Yoles Rondes de Martinique comptent donc sur le civisme de chacun, pour ne pas gâcher cette grande fête nautique.