Tourisme en Martinique : la haute saison s'annonce compliquée pour la plupart des professionnels

Le secteur hôtelier s’interroge sur les conditions de la haute saison qui débute en Martinique vu le contexte sanitaire, une situation jugée "toujours extrêmement critique" par le cluster de tourisme Ziléa, dans un courrier adressé au premier ministre le 23 novembre 2020.
Nous sommes théoriquement à l’aube de la haute saison touristique en Martinique, mais le secteur hôtelier fait toujours grise mine. Des infrastructures à entretenir pour peu de réservations, un endettement croissant…

Les problèmes s’accumulent à cause de la situation sanitaire, ce qui amplifie l'inquiétude des professionnels.
 

Si aux Antilles, nous ratons cette haute saison, de nombreuses entreprises seront sans doute contraintes de cesser purement et simplement leur activité.

Pourtant les choses sont simples pour retrouver un peu de chiffre d’affaires, tellement essentiel à la survie des entreprises du Tourisme.

Il faut lever immédiatement les contraintes empêchant la libre circulation des voyageurs entre la métropole et nos territoires. (Suppression des motifs impérieux). 

(Philippe Lecuyer - président de ZILEA, le cluster du Tourisme en Martinique)


Les hôteliers suggèrent au chef du gouvernement, Jean Castex, "d’effectuer un test de dépistage au coronavirus COVID 19 avant l’embarquement" et de mettre en place "un système de contrôle de dépistage, type antigénique, aux arrivées à FDF et PAP, comme il en existe dans de nombreux aéroports de la zone Caraïbes" ajoutent-t-ils dans leur courrier.
 

Vous devez aussi permettre aux hébergements collectifs de proposer à la clientèle une prestation hôtelière non dégradée, en autorisant l’ouverture des restaurants en Martinique.

(Ziléa)


C'est dans ce contexte que certains établissements voient déjà leur survie menacée, tandis que d'autres tentent de tenir le cap. Exemple, dans le grand hôtel de Schoelcher.

(Re)voir le reportage de Delphine Bez et Marc-François Calmo.
organisation en interne pour l'hôtel Batelière ©Martinique la 1ère