Tourisme à Sainte-Lucie : comment le sérieux a fini par payer

Navire de croisière à quai à Castries, capitale de Sainte Lucie
À Sainte-Lucie, le tourisme a le vent en poupe. Depuis que l'île voisine a pris l'option de l'industrie du tourisme, par abandon contraint de la production de banane, les chiffres  ne cessent de progresser. Et le secteur affiche une insolente bonne santé.
Les investissements du gouvernement de Sainte-Lucie en matière de  tourisme connaissent des retombées sur de nombreux fronts. Dernier exemple en date, Hopper, un site web de réservation de vols et de chambres d'hôtels vient de publier une liste de 10 destinations mondiales promises à une forte popularité en 2019, et Sainte-Lucie y occupe une place de choix.

Hopper a calculé que l'intérêt pour Sainte-Lucie avait augmenté de 12% par rapport à l'année dernière, ce qui est suffisant pour lui donner la septième place mondiale. L'île de Bora Bora occupe la première place, suivie de Saint-Martin.
 

À part Sainte-Lucie et Saint-Martin, aucune autre île des Caraïbes ne figure dans la liste


Autre signe prouvant l'attractivité de Sainte-Lucie : les compagnies aériennes Liat et Condor viennent de créer un centre d'échanges pour inciter les touristes de Francfort, en Allemagne, à venir à Sainte-Lucie.

De surcroît, trois autres compagnies, American Airline, United Airline ainsi que Caribbean Airlines ont décidé de baisser  le prix du billet sur cette destination. Cela donnera aux voyageurs la possibilité de visiter Sainte-Lucie à tarif réduit.
 

Mobilisation générale à Sainte-Lucie pour maintenir et faire encore progresser ce succès mondial


Le ministère du tourisme ainsi que l'Association hôtelière et touristique de Sainte-Lucie veulent agir ensemble pour l'amélioration de la qualité et des normes de la structure hôtelière. Pour Dominic Fedee, le ministre du tourisme, "l’objectif est maintenant de montrer que nos acteurs du secteur comprennent que leurs produits doivent être à la pointe de la technologie".
 

À Sainte-Lucie, le tourisme fait vivre directement ou indirectement 40 500 personnes


Le ministre ne veut pas relâcher la vigilance face aux bons résultats enregistrés. Bien au contraire. "C’est un moment qui exige une innovation de la part de chaque employé du tourisme. Chaque chauffeur de taxi, chaque tour opérateur et chaque excursionniste.

Tous doivent être bien meilleurs que ceux des îles voisines. Nous travaillons donc actuellement sur ce projet passionnant. Nous avons dépensé environ 40 millions de dollars avec la Banque Royale pour renforcer la capacité de notre secteur privé afin qu'il puisse tirer parti de toute la croissance à laquelle nous assistons".


Le ministre a également souligné le projet de tourisme villageois. Un projet qui vise à tirer profit de la créativité du monde rural. À Sainte-Lucie, le tourisme fait vivre directement ou indirectement 40 500 personnes et représente plus de la moitié du marché du travail.