Les touristes américains veulent contourner les nouvelles restrictions de séjour à Cuba

Un paquebot américain entre arrive au port Havana à Cuba.
Du jour au lendemain, Donald Trump, le président américain a interdit les escales des bateaux de croisières à Cuba. Cette interdiction est entrée en vigueur le mercredi 5 juin 2019. Des paquebots étaient déjà en route vers La Havane.
Pour les 800 000 Américains qui ont déjà payé leurs croisières à Cuba, c’est le flou total. Selon les nouvelles interdictions, tout voyage payé sur un paquebot est autorisé, mais sur quel navire ? 
Les compagnies américaines comme Carnival, Holland America et Seabourn ont cessé leurs rotations dès mercredi 5 juin 2019.

Les paquebots en mer au moment de la décision de Donald Trump ont dû modifier leurs itinéraires. Ils ont opté pour le Mexique. Un changement de parcours diversement apprécié par les passagers.

La croisière est le moyen préféré des Américains de visiter cette île. 143 000 croisiéristes ont déjà fait escale dans ce pays depuis le début de l’année.
 

Une forte demande pour Cuba


Les agences de voyages cherchent à contourner ces nouvelles mesures. Les visites familiales sont encore autorisées ainsi que les voyages des agents du gouvernement américain.
Les journalistes américains peuvent se rendre à Cuba. Les activités religieuses, les projets humanitaires, les voyages pédagogiques, les sorties d'écoles et les universités restent autorisés.

Le seul moyen pour le touriste lambda des États-Unis d’aller à Cuba c’est dans la cadre du "soutien au peuple cubain".

Pour cela, il faut réserver un hébergement chez l’habitant, manger dans des restaurants privés, les paladars, faire des achats dans des magasins des particuliers, visiter les galeries d’art et échanger avec le peuple cubain. 
Il faut garder toutes les pièces pendant 5 ans pour prouver que les dollars américains ont été versés directement à la population.

Washington veut priver le gouvernement cubain de devises


Les États-Unis veulent étrangler le régime cubain parce qu’il soutient les gouvernements du Venezuela et Nicaragua. Selon les États-Unis, Cuba est le pays "déstabilisateur" de la région.

Cuba s’apprêtait à accueillir 5 millions visiteurs en 2019. Les avions privés, les bateaux de pêche et de plaisance sont également concernés par cette nouvelle interdiction.