Toutes les polices sont à la poursuite de Walter Perez Caruso

La photographie de Walter Perez Caruso, publiée par la gendarmerie nationale
Conférence de presse en urgence, du Procureur car cette affaire méritait bien quelques éclaircissements. Elle soulève de nombreuses interrogations, notamment sur les conditions d’extraction de Walter Perez Caruso, narco-trafiquant uruguayen détenu en Martinique.
Le procureur de la République confirme nos informations; les trois surveillants pénitentiaires chargés d’escorter Walter Perez Caruso, n’étaient pas armés. Le Procureur a expliqué que le détenu ne faisait pas l’objet d’un contrôle particulier. 

Celui-ci avait déjà été condamné pour trafic international de stupéfiants. Il était incarcéré à la prison de Ducos depuis 4 ans et était en attente d’un jugement après avoir été épinglé en Espagne où il devait être extradé. Perez Caroso recevait la visite de sa compagne au parloir. Celle-ci a quitté la Martinique, il y a quelques jours. 

Toutes les polices restent mobilisées

Depuis l’évasion du narcotrafiquant, jeudi matin ( 8 décembre 2016), toutes les forces de l’ordre sont mobilisées : le SRPJ (Service Régional de Police Judiciaire), la section de recherche de la gendarmerie, les forces armées, les douanes et les garde-côtes pour des contrôles à la sortie du territoire. 

Des perquisitions sont également opérées afin de trouver d’éventuels complices. Car il est évident que les concernés n’ont pas agi seuls. Les enquêteurs font également  des recherches pour savoir si l’évadé ne disposait pas d’un téléphone portable, au sein du centre pénitentiaire de Ducos.