Le réseau du transport collectif en site propre de l’agglomération foyalaise n’est toujours pas opérationnel. Depuis deux ans et demi après sa livraison, une solution pointe à l’horizon
Le TCSP, notre trésor national, sera-t-il opérationnel un jour ? Depuis le temps qu’il est attendu, il n’y a pas de raison qu’on ne l’attende pas encore plus longtemps.
Nous ne sommes pas à 380 millions d’euros près, ce qu’il a coûté. Dans un pays riche comme le nôtre, nous pouvons nous permettre de gaspiller l’argent public en toute innocence. Sa pa an ti TCSP pou mouyé nou. Ce n’est pas un petit TCSP qui va nous faire pleurer, voyons !
Surtout quand on connaît le prix de revient des bus climatisés, silencieux, confortables. Les bus à haut niveau de service, les BHNS, comme les appellent les technocrates, sont précieux. Leur prix de revient au kilomètre est de 22 euros. Total : 15 millions d’euros par an. C’est trois plus que sur le réseau de transport du Sud. De la vraie porcelaine, nos BHNS.
Les discussions traînent en longueur car le pari est de faire baisser le coût de revient. Le futur exploitant, Martinique Transport, trouve la facture de la CFTU, l’exploitant pressenti, trop salée. Les discussions s’éternisent entre les deux organismes. Le déficit prévu sera trop lourd à supporter par les collectivités. Nos élus ne souhaitent pas que les usagers paient trop cher le billet. Les calculettes chauffent. Sans solution à ce jour.
Nous nous sommes habitués aux incessants reports de la mise en oeuvre du réseau depuis décembre 2015. En attendant les bus, pourquoi ne pas les utiliser ? Le Sud est déjà au point. Mais les besoins sont criants dans la plupart des communes du nord. Au moins, ils seront utilisés à bon escient, au lieu de rouiller sur un parking.
Nous ne sommes pas à 380 millions d’euros près, ce qu’il a coûté. Dans un pays riche comme le nôtre, nous pouvons nous permettre de gaspiller l’argent public en toute innocence. Sa pa an ti TCSP pou mouyé nou. Ce n’est pas un petit TCSP qui va nous faire pleurer, voyons !
Surtout quand on connaît le prix de revient des bus climatisés, silencieux, confortables. Les bus à haut niveau de service, les BHNS, comme les appellent les technocrates, sont précieux. Leur prix de revient au kilomètre est de 22 euros. Total : 15 millions d’euros par an. C’est trois plus que sur le réseau de transport du Sud. De la vraie porcelaine, nos BHNS.
Les discussions traînent en longueur car le pari est de faire baisser le coût de revient. Le futur exploitant, Martinique Transport, trouve la facture de la CFTU, l’exploitant pressenti, trop salée. Les discussions s’éternisent entre les deux organismes. Le déficit prévu sera trop lourd à supporter par les collectivités. Nos élus ne souhaitent pas que les usagers paient trop cher le billet. Les calculettes chauffent. Sans solution à ce jour.
Nous nous sommes habitués aux incessants reports de la mise en oeuvre du réseau depuis décembre 2015. En attendant les bus, pourquoi ne pas les utiliser ? Le Sud est déjà au point. Mais les besoins sont criants dans la plupart des communes du nord. Au moins, ils seront utilisés à bon escient, au lieu de rouiller sur un parking.