Transquadra Madère-Marin : cadence soutenue depuis le départ

Départ de la Transquadra samedi 29 janvier 2022
Après presque 36 heures de course, tout va bien pour la flotte de la Transquadra. Les concurrents ont désormais l’Atlantique devant leurs étraves et des choix stratégiques opérés dès le départ, samedi 29 janvier 2022 de Funchal dans l'archipel Portugais.

Ils ont désormais l’Atlantique devant leurs étraves. Comme attendu, les choix stratégiques des coureurs ont été faits une fois le dévent de l’ile de Madère négocié.

Après seulement 36h de course, les conditions météo sont déjà radicalement différentes entre celles, toniques, négociées depuis cette nuit (dimanche 30 au lundi 31 janvier 2022) par les nordistes et les calmes qui commencent à envelopper les sudistes.

Les positions après 36 heures de course

Sous spi dans 20 à 25 nœuds, les concurrents engagés sur la route des Açores ont accéléré la cadence, mais leur ascension n’est pas terminée.

Au sein du groupe de  67 bateaux, le jeu des placements a commencé depuis hier (Dimanche) : près de 60 milles séparent en latéral les plus nord (Eric Guigné et Tangi Caron – Ose), du duo de Champagne (Philippe Claude et Frédéric Gautier).
Des choix qui auront sans doute des conséquences dans quelques jours.


Ceux qui sont passés plus au nord sont depuis ce lundi 31 janvier en tête du classement avec Alex Ozon (Sapristi), très nord, chez les solitaires. Il est talonné par Arnaud Vuillemin (Jubilations Corses) et Olivier Grassi (Grassi Bateaux) plus sud.
Chez les doubles Atlantique, on retrouve là aussi des favoris avec la paire Noël Racine/Ludovic Sénéchal (Foggy Dew), parmi les plus nords, suivis de Philippe Claude et Frédéric Gautier (Champagne) et Gérard Quenot/Jérôme Apolda (Blue Skies).

Les Méditerranéens sont menés par Bruno Maerten et Olivier Guillerot (Figaro 2 Shamrock V) suivis de Gilolo (Jean-Christophe Petit et Grégoire Comby) et du duo Turc Tolga Pamir et Sinan Sumer (OMM Alize Ocean racing). Ce trio est virtuellement en tête même si, en distance au but, Eric Soubier et Philippe Angaud (ASAP) font de la résistance sur une route presque directe.

Ils sont trois (un solitaire et deux duos) en effet, à avoir, après quelques hésitations, finalement opté pour une trajectoire médiane.
Les 4 sudistes restant sont déjà au large des Canaries. Ils commencent à entrer dans une zone de vent faible. Leurs vitesses ce matin ont chutées à 4 – 5 nœuds. C’était prévu et attendu, il va falloir tenir bon quelques jours avant de toucher des alizés à environ 200 milles de là…

Et demain ?


Les nordistes devraient pouvoir commencer à infléchir leur route vers l’ouest. Mais, une fois ce premier système négocié, ils vont devoir appréhender le suivant : une dépression en formation dans l’ouest des Açores qui semble plus virulente que la première et risque fort de leur donner du fil à retordre.