Selon la police de Trinidad et Tobago, les trafiquants vénézuéliens échangent des armes contre de la nourriture avec les trinidadiens. Les échanges ont lieu sur les côtes isolées de l’île qui échappent à la surveillance des patrouilles maritimes.
Seulement 11 kilomètres séparent les côtes du Venezuela de Trinidad et Tobago. Le trafic illicite entre les deux pays a toujours existé. Mais aujourd’hui la police constate une forte augmentation de 32 % de la quantité d’armes et de munitions saisies. Selon les informations policières ces armes sont troquées contre de la nourriture et d’autres produits domestiques.
Selon les industriels de Trinidad et Tobago, le Venezuela a réglé la totalité de la note. Une troisième expédition de produits alimentaires vers le Venezuela devrait quitter Trinidad dans les jours à venir. Mais ces quantités sont insuffisantes et le trafic illégal se poursuit.
Envois de produits alimentaires...mais poursuite du trafic illégal
Et pourtant depuis juin dernier, le gouvernement de Trinidad et Tobago a commencé des envois de produits alimentaires au Venezuela. Près de 800 tonnes de nourriture et de produits sanitaires, cultivés et fabriqués à Trinidad ont été déjà expédiés, pour un coût de 27 millions de dollars.Selon les industriels de Trinidad et Tobago, le Venezuela a réglé la totalité de la note. Une troisième expédition de produits alimentaires vers le Venezuela devrait quitter Trinidad dans les jours à venir. Mais ces quantités sont insuffisantes et le trafic illégal se poursuit.
"Soupçon de complot" pour justifier les pénuries
Au Venezuela, les magasins manquent même de produits de première nécessité. La population doit subir les files d’attente pendant des heures pour tout acheter. Une pénurie qui selon le gouvernement du pays est due "au complot impérialiste pour renverser le régime du président Nicolas Maduro".