Trinidad-et-Tobago : effrayante criminalité !

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Le taux d’homicides à Trinidad-et-Tobago, particulièrement élevé en 2016, risque d’être identique en 2017, au rythme où la situation évolue depuis le début de l’année.
Entre le 1er et le 17 janvier derniers, 27 homicides ont été commis à Trinidad-et-Tobago. Des données effrayantes qui plongent tout un pays dans la peur. La situation est d’autant plus alarmante que le bilan de la criminalité en 2016 fait état de 478 meurtres commis dans le pays, et le gouvernement semble bien impuissant face au fléau.
 
Malgré les trois ministres nommés au chevet de la sécurité nationale, le gouvernement de Trinidad-et-Tobago ne parvient pas à inverser la courbe de la violence et de la criminalité sur le territoire. Le pays est plus que jamais paralysé par la peur, et l’opposition, menée par Kamla Persad-Bissessar estime que le Premier ministre est le principal responsable de cette situation.

Le parti au pouvoir sous le feu des critiques

Selon l’ancienne Première Ministre, la criminalité augmente systématiquement, et de manière significative, dès que le pays est gouverné par le Mouvement National du Peuple (PNM). Malgré les dénégations de Keith Rowley, qui réfute cette affirmation, les chiffres semblent donner raison à l’opposition. Le Journal trinidadien, Daily Express rappelle qu’en 2008 le pays a enregistré 550 homicides. À cette époque, c’est le PNM qui était au pouvoir.

Le Congrès National Uni de Kamla Persad Bissessar avait réussi à ramener le nombre de meurtres à 354, sur une année, en imposant notamment un couvre-feu de plusieurs mois à Port-of-Spain. Interrogé sur le sujet, il y a quelques jours, le ministre de la Sécurité nationale, Edmund Dillon, a déclaré qu’il se ne concentrait pas sur les statistiques, mais "sur l'esprit qu’il faut développer pour se débarrasser de cette peur qui a envahi le pays".
 
Une série de mesures a d’ores et déjà été prise pour tenter de contenir la situation. Des réservistes des Forces de Défense trinidadiennes ont été mobilisés par le gouvernement pour renforcer les effectifs de police sur le terrain. D’autant plus important à l’approche du carnaval !