D'un côté il y a des forces de l'ordre postées aux entrées de l'hôpital Pierre-Zobda Quitamn du CHU et de l'autre, les manifestants qui scandent "libéré yo" (libérez-les). Plusieurs heures après l'interpellation de deux personnes sur le site en milieu de journée, la tension est toujours palpable.
Difficile de dire ce qui s'est passé exactement ce vendredi 15 octobre 2021. À la suite échauffourées, deux hommes auraient été interpellés vers 12h45. Puis une autre personne vers 16h.
Les fourgons de la gendarmerie sont bloqués par les manifestants qui souhaitent empêcher l'acheminement des personnes interpellées. Cependant, il semblerait que ces derniers ne soient plus sur place.
(Re)voir le reportage de Sangha Fagour et Marc-François Calmo.
Une nouvelle fois, notre équipe de reportage de la télévision, a été bousculée et empêchée dans son activité d'informer.
Les forces de l'ordre, à peu près 80 agents (policiers de la Compagnie Départementale d'Intervention et escadron de gendarmes mobiles), estiment la présence d'un peu plus de 350 manifestants.
Le préfet et le directeur de l'ARS condamnent
Dans un communiqué, Stanislas Cazelles, préfet de la Martinique et Jérôme Viguier, directeur général de l'ARS affirment condamner "les violences et dégradations qui ont eu lieu au sein du CHU de Martinique ce vendredi 15 octobre".
Le préfet et le directeur général rappellent qu’en cette période d’état d’urgence sanitaire tous les efforts doivent converger vers la lutte contre la propagation du virus.
Le préfet et le directeur général renouvellent leur soutien à l'encadrement du CHUM engagé dans la sécurisation de l'activité hospitalière avec le pass sanitaire.