Un jeune homme d'origine martiniquaise "frappé à mort" à Angers

Si les circonstances et motifs inhérents à ce drame restent à éclaircir, une dispute aurait éclaté le 2 janvier entre Matthias et plusieurs individus, sur le parvis haut de la gare.

Plus précisément, le jeune homme se serait retrouvé face à "quatre personnes", il se serait alors réfugié à l’intérieur de la gare, où il aurait été frappé. Selon Eric Bouillard, le procureur de la république d’Angers, "plusieurs coups avec un ou des objets contondants" auraient atteint Matthias. Le magistrat parle en outre de "deux agresseurs", munis de "marteaux".

Le jeune homme aurait été frappé à mort par ces personnes. Malgré l'intervention des secours, il n’a pas survécu à ses blessures.

Selon nos confrères de Ouest-France, Matthias était né en Martinique et allait être père. 

Les quatre suspects sont activement recherchés

Ouverte pour meurtre, l’enquête a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée. La police technique et scientifique a procédé au relevé d’indices, les autorités ont recherché les objets qui auraient été utilisés dans l’agression du jeune homme et les images de vidéosurveillance devaient être analysées.

Les quatre suspects sont activement recherchés, mais aucun d'entre eux n’a, pour le moment, été interpellé. L’autopsie devait être réalisée le vendredi 3 janvier. Une date à laquelle une trentaine de proches de Matthias se sont rassemblés sur les lieux des faits et ont déposé des fleurs et bougies en hommage au jeune homme, décrit par eux comme "calme, joyeux et protecteur".

Un contexte de trafic de stupéfiants

Selon nos confrères de France 3 Pays de la Loire ce dimanche 5 janvier, l'enquête "n'a pas connu d'évolution majeure" depuis les faits.

Par ailleurs le parquet d'Angers évoque un drame qui s'est déroulé "dans un contexte de trafic de stupéfiants", plusieurs personnes impliquées dans cette affaire ayant été identifiées comme "gravitant dans cette sphère".

Le travail technique en cours "n'a pas permis encore d'interpeller les mis en cause", a précisé ce 5 janvier le procureur de la république d'Angers.