Il y avait la mariée avec son voile et son bouquet, le marié, la pièce montée, les invités venus en nombre pour partager leur bonheur et surtout le groupe à pied pour mettre l'ambiance. Tout était réuni pour ce mariage. Pourtant à la question "êtes-vous heureuse ?", la mariée répond, "je cherche un mari ou une femme, n'hésitez pas à m'appeler". Le burlesque était de mise pour ce vidé de lundi gras. La tradition est sauvée.
Il est certain que les carnavaliers étaient moins nombreux que la veille. Le lundi gras est un jour plus calme à Fort-de-France. C'est souvent un jour privilégié par les familles.
Mariage burlesque, nèg gwo siwo, les plus jeunes ont pris part à la fête sous la bienveillance des adultes dans une volonté affirmée de transmission.
Nous on vieillit donc faut bien transmettre aux plus jeunes. C'est la deuxième fois que les enfants participent.
Membre d'un groupe Gwo Siwo
Regarder, écouter danser sur place ou courir le vidé, plusieurs groupes à pied ont assuré le spectacle pour le plus grand plaisir des spectateurs et des carnavaliers.
Évidemment, certaines chansons pouvaient choquer. "C'est du n'importe quoi", a déclaré une jeune carnavalière. Et sa mère de répondre, "c'est comme ça que c'est bon".
Nous sommes un groupe d'amis et c'est ensemble que nous créons des chansons dans le vidé.
Un membre du collectif