Dans ce laboratoire, Paule Salvin rajoute de l'eau de la mangrove dans un bocal de terre de la mangrove également pour obtenir de la boue. Dans ce mélange, des bactéries qui naturellement produisent de l’électricité.
Dans les sédiments de cette mangrove, il y a les bactéries qui sont capables de transférer le courant à un circuit électrique.
Docteur Paule Salvin, enseignante chercheure laboratoire 3MA Université des Antilles
Un système de production électrique mis en place à l’université à Schœlcher. Il s’agit de produire de l’électricité à partir des bactéries qui existent dans notre mangrove, selon un principe de fonctionnement.
Pour optimiser le système, l’Université des Antilles a travaillé avec des chercheurs lyonnais.
Nous ne voulons pas utiliser directement la mangrove pour alimenter ce type de système. Nous voulons utiliser une exploitation de bactéries qui serait repiquable et cultivable en laboratoire. C'est à dire qu'une fois que nous avons la bactérie, ce qui est déjà le cas aujourd'hui, nous la repiquons, la cultivons comme une plante et donc nous la maintenons et continuons à la faire croître et nous augmentons sa population. Imaginez que dans 10 ans l'on soit capable d'alimenter de petits appareil dans une maison en utilisant la dégradation des déchets des eaux usées de la maison par exemple. C'est un peu nos actions aujourd'hui. Nous nous donnons 10 ans pour proposer un système qui participe au mix énergétique. Mais nous sommes encore loin de concurrencer le réseau électrique actuel.
Paule Salvin
Une découverte qui pourrait dans quelques années permettre de produire des piles. La mangrove ne cessera donc jamais de nous étonner. En plus de donner et de protéger la vie, elle pourrait très bientôt grâce à ces bactéries, nous éclairer.