La décision n’est pas encore officielle, mais la probabilité est très forte du report de trois mois des élections territoriales de mars 2021. Un délai qui devrait permettre aux candidats à la Collectivité Territoriale de Martiniquie d’améliorer leur offre.
Le report des élections territoriales devrait réjouir les élus siégeant depuis décembre 2015 au sein des instances de la CTM. Une rallonge de trois mois de leur mandat leur permettra de boucler les dossiers en cours ou de livrer les chantiers ouverts. Ils ne pourront pas tout conclure, bien sûr. Depuis la période du confinement l’activité politique a ralenti, comme il en est pour tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle et sportive.
L’intérêt majeur de ce report tient en l’organisation de la campagne électorale. En général, elle s’étale sur six bons mois avant le scrutin. Elle aurait dû commencer en septembre-octobre 2020. Il n’en est rien. Le semi-confinement limite la libre circulation. Les candidats ne peuvent pas se rendre chez l’habitant, ni tenir de réunions publiques.
Et surtout, il n’y a pas grand monde qui se montre motivé par les prochaines élections. Nos esprits sont accaparés par la crise sanitaire et ses conséquences. Le calendrier électoral possède sa logique, mais notre logique ne nous dispose pas à nous mobiliser sur un autre sujet que le quotidien compliqué qui nous est infligé par le virus Covid-19.
L’autre intérêt majeur de repousser les élections réside dans l’amélioration de l’offre politique par les états-majors. Les candidats seraient bien inspirés de mettre en avant leur imagination et leur expérience. Les citoyens attendent d’eux des projections crédibles sur deux volets : la sortie de la crise sanitaire et la réorientation du développement du pays.
Ce qui suppose des projets convaincants, voire séduisants. Sinon, les électeurs pourraient s’abstenir massivement. La CTM occupe une place centrale dans le paysage politico-administratif. Elle dispose de prérogatives importantes pour le développement économique, l’action sociale, la formation des adultes, la construction des collèges et lycées, l’entretien du réseau routier.
Au vu de ces enjeux, ceux qui prétendent y entrer ou y rester ne peuvent pas se limiter à chercher des alliances improbables, comme aujourd’hui. « Tout le monde parle avec tout le monde », nous confie un haut dirigeant d’un parti politique siégeant à la CTM. Sur quelle base, dans quelle perspective, pour quel scénario ? Les réponses restent évasives ou provisoires, pour le moment. Un trimestre supplémentaire ne sera pas de trop pour construire des programmes à la fois concrets, ambitieux et optimistes.
L’intérêt majeur de ce report tient en l’organisation de la campagne électorale. En général, elle s’étale sur six bons mois avant le scrutin. Elle aurait dû commencer en septembre-octobre 2020. Il n’en est rien. Le semi-confinement limite la libre circulation. Les candidats ne peuvent pas se rendre chez l’habitant, ni tenir de réunions publiques.
Et surtout, il n’y a pas grand monde qui se montre motivé par les prochaines élections. Nos esprits sont accaparés par la crise sanitaire et ses conséquences. Le calendrier électoral possède sa logique, mais notre logique ne nous dispose pas à nous mobiliser sur un autre sujet que le quotidien compliqué qui nous est infligé par le virus Covid-19.
Un délai supplémentaire pour affiner les projets
L’autre intérêt majeur de repousser les élections réside dans l’amélioration de l’offre politique par les états-majors. Les candidats seraient bien inspirés de mettre en avant leur imagination et leur expérience. Les citoyens attendent d’eux des projections crédibles sur deux volets : la sortie de la crise sanitaire et la réorientation du développement du pays.
Ce qui suppose des projets convaincants, voire séduisants. Sinon, les électeurs pourraient s’abstenir massivement. La CTM occupe une place centrale dans le paysage politico-administratif. Elle dispose de prérogatives importantes pour le développement économique, l’action sociale, la formation des adultes, la construction des collèges et lycées, l’entretien du réseau routier.
Au vu de ces enjeux, ceux qui prétendent y entrer ou y rester ne peuvent pas se limiter à chercher des alliances improbables, comme aujourd’hui. « Tout le monde parle avec tout le monde », nous confie un haut dirigeant d’un parti politique siégeant à la CTM. Sur quelle base, dans quelle perspective, pour quel scénario ? Les réponses restent évasives ou provisoires, pour le moment. Un trimestre supplémentaire ne sera pas de trop pour construire des programmes à la fois concrets, ambitieux et optimistes.