Ils seront 61 sur la ligne de départ samedi (27 avril) pour la 18e édition du Tour de Martinique cycliste réservé aux juniors.
Pour ce nouveau rendez-vous qui est exceptionnel dans le calendrier cycliste à l’échelle nationale (peu ou pas de courses avec autant d’étapes), la JC231 (club organisateur), a opté pour un tracé avec 5 étapes dont un contre-la-montre.
Pour ceux qui resteront en selle jusqu’au 1er mai et la ligne finale au Robert, il faudra avaler et digérer 408 km.
Qui au palmarès après Dave Louison ?
L’an dernier c’est Dave Louison du CSC Abymes qui a inscrit son nom au palmarès de l’épreuve. Le CSC Abymes sera dans la course, mais avec un seul coureur engagé, Carl Martine.
Autres clubs de Guadeloupe, l’ACV Petit-Bourg, l’US Lamentinoise, le Karénaj Cycling University, le Vélo Club Saintannais et le Rayon d’Argent.
Pour la Guyane, une sélection sera de la partie tout comme un sociétaire du VC Kourou.
Les équipes en provenance de l’Hexagone sont Racing Team (Île de France) et le Véloce Vannetais Cyclisme (Bretagne), un collectif dont on dit le plus grand bien.
Les clubs martiniquais engagés sont le CCV, l’ECL, le Madinina Bikers, le VCF, l’Entente PP/UCS, la Team Crédit Mutuel Garage Premier, le TCF, la POJ, Team Energizer et le club organisateur, la JC231.
5 étapes et un tracé très sélectif
Pour remporter cette 18e édition du Tour, l’organisation a prévu cinq étapes dont un contre-la-montre de 9,8 km en plein milieu de la compétition (lundi 29 avril).
Samedi 27 avril, pour la 1ere étape entre le Robert et le Vert-Pré, les coureurs devront parcourir 114,3 km à partir de 13h30. C’est la plus longue étape de l’épreuve. Le peloton se dirigera vers le François en passant par Chopotte puis Carrère, Ducos, Rivière-Salée, Sainte-Luce, le Marin, Sainte-Anne avec un demi-tour avant de rejoindre la RN5 jusqu’au carrefour de l’aéroport, le Lamentin puis l’Union avant Pelletier, le Robert et passage à Moulin à vent avant d’arriver au Vert-Pré.
Le lendemain (dimanche 28 avril), c’est un tracé de 80,7 km qui attend le peloton avec un départ à Rivière-Pilote pour une arrivée qui sera jugée dans la commune d’Ajoupa-Bouillon. Le départ sera donné à 14 heures devant le marché de Rivière-Pilote avant de rejoindre la RN5 puis Sainte-Luce, Rivière-Salée, Ducos, le Lamentin, le Robert, Trinité et remontée de la côte atlantique jusqu’à Ajoupa Bouillon.
Lundi 29 avril, c’est un contre-la-montre entre le Prêcheur et Saint-Pierre qui est au menu de ceux qui seront encore en course. 9,8 km sur le plat avec du vent à affronter et une course contre le chrono. En 2023, Mathis Risal de l’UCS avait remporté le contre-la-montre dans le temps de 17min 34 sec.
Mardi 30 avril, le départ sera donné à 13h30 du Robert pour rallier Rivière-Pilote après 97 km. Le tracé conduira le peloton du Robert au François puis, le Vauclin, le Marin avant d’emprunter la RN5 jusqu’au Lamentin avec un demi-tour à Carrère. Le reste du parcours sera dans l’autre sens pour rejoindre la ligne d’arrivée à Rivière-Pilote.
Mercredi 1er mai, pour l’étape de prestige, 106,3 km attendent le peloton avec un départ à 9 heures du Robert et une arrivée dans la même localité. Le parcours prévoit le Robert, le Lamentin, la RN5 jusqu’à Sainte-Luce et retour via la route des plages puis Rivière-Salée et Petit-Bourg avant la montée de Lapalun et retour sur la RN5 pour se diriger vers le carrefour de l’aéroport et direction le Robert.
Pas encore temps de couper la ligne finale puisque retour au François avec Chopotte au menu puis cap vers le Lamentin avant de rejoindre la ligne d’arrivée au Robert avec en dernière difficulté, la montée d’Augrain. L’arrivée est prévue aux alentours de 12 heures.
Lors du 17e Tour de Martinique en 2023, Dave Louison du CSC Abymes s’est imposé au général avec 14 secondes d’avance sur Kenji Laventure de l’Union Cycliste Spiritaine (UCS). Le podium était complété par Mathis Risal, Team Energizer, pointé à 23 secondes du vainqueur.
Ce Tour est une épreuve très sélective avec un tracé qui n’autorise aucun jour dit "de transition", celui qui veut gagner l’édition 2024 devra être très vigilant et ne pas se laisser piéger. Le rôle des directeurs sportifs sera essentiel pour tenter de canaliser au mieux ces jeunes coureurs, parfois fougueux.
L'édition 2024 devrait être assez fidèle aux précédentes avec beaucoup d’attaques et des écarts assez minimes… sauf surprise.