Une nouvelle journée de perturbation sur le réseau de transport du centre

Chauffeurs du réseau centre en grève...
Deuxième jour de perturbation sur le réseau du centre ce jeudi 2 février 2023. Comme la veille, le centre technique situé à l'Etang z'Abricot à Fort-de-France, est bloqué par des salariés de l'entreprise Rapid du centre. Les conducteurs attendent une nouvelle rencontre avec leur direction et Martinique Transport.

Le réseau du centre est encore fortement perturbé ce jeudi 2 février 2023. Le centre technique d'Etang z'Abricot bloqué, des bus n'ont pas pu sortir.

Blocage devant le centre technique des transports du réseau des bus du centre.

 
Plusieurs lignes ne sont pas desservies : voir la liste : ICI

Les autres lignes du réseau ainsi que celles du TCSP (A et B) circulent normalement. 

Des négociations au point mort

Une première séance de négociation s'est tenue hier (mercredi 1er février 2023), mais aucun n'accord n'a été trouvé pour aucun des points de la plateforme revendicative. La sécurité des conducteurs est l'une des principales revendications. 

C'est un vrai fléau que l'on a, les gens s'en prennent au conducteur pour des raisons que l'on ne comprend pas. Dernièrement, ils ont été victimes d'un déséquilibré qui sévit sur le réseau du centre depuis plusieurs mois. Quand cela arrive, nous sortons le conducteur du réseau et nous l'accompagnons auprès des services de police pour déposer plainte. Après, c'est la justice qui fait son travail. Concernant les bus avec cabine de protection, nous sommes sur une activité où les bus que l'on utilise sont des cars. Ce ne sont pas des véhicules qui sont prévus avec des cabines conducteur. Je suis un exploitant, je ne choisis pas le type de matériel que je dois mettre sur une ligne. Ce sont des contraintes que nous avons dans le cahier des charges. Il nous appartient avec l'autorité organisatrice de réfléchir pour les prochains marchés et voir pour passer sur un autre type de matériel. Pour l'instant, sur ce point-là, nous n'avons pas de solution. 

David Bernard, directeur général de la société Rapide du centre, interrogé par Irène Emonides

Les usagers n'ont pas d'autres choix que de marcher ou de faire de l'auto-stop. Pour l'heure, aucune date de fin de conflit n'est envisagée.