Le pôle de Martinique avait jusqu'au vendredi 7 juin 2019 pour installer son conseil de la faculté de Lettres et Sciences Humaines (LSH). Devant le refus de la doyenne de la faculté LSH de convoquer les élus, le président assure qu’il prendra toutes les mesures réglementaires nécessaires.
Depuis le 28 mars 2019, la faculté des lettres et sciences humaines (LSH), du pôle de Martinique n'a pas de conseil plénier. Pendant deux heures la réunion du conseil issu des élections s’est transformée en un véritable brouhaha, ponctuée d'insultes et de menaces...Depuis cette date,le Président de l’Université des Antilles (UA), a enjoint la doyenne de la faculté LSH Cécile Bertin-Elisabeth, de convoquer les élus afin d’installer réglementairement le conseil.
Dans un communiqué de presse publié le jeudi 6 juin 2019 (dans la soirée) le président de l'Université des Antilles rappelle que "des instances statutaires du Pôle Martinique et de l’UA (Commission formation et vie universitaire du Pôle Martinique et Conseil académique de l’UA), ont demandé à Cécile Bertin-Elisabeth la doyenne de la faculté LSH d’installer son conseil afin de pouvoir traiter les dossiers relevant de sa compétence".
Après trois mois de non-fonctionnement et à la date butoir (ce vendredi 7 juin 2019), le président de l'université précise dans son communiqué qu’il prendra toutes les mesures réglementaires nécessaires afin que le bon fonctionnement de la faculté LSH soit assuré.
Eustase Janky rappelle également qu'il n'a jamais envisagé d'administration provisoire sur le pôle de Martinique pour la faculté des lettres et sciences humaines de Martinique.
L'absence de conseil plénier a des conséquences sur l’organisation des cours de licence et de master, sur le recrutement des enseignants ainsi que sur la gestion du calendrier universitaire.
Sur le campus de Schoelcher, la dégradation des relations humaines entre des enseignants de la faculté LSH est manifeste.
Cécile Bertin-Elisabeth en sa qualité de doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines, attend une réponse à son courrier du 30 mars dernier ou elle décrit l’ambiance "d’une université où ce n’est plus un lieu d’échanges et de savoir mais un endroit où certains viennent à la curée". Elle poursuit en écrivant "avoir subi un double lynchage" et demande que le professeur des universités Philippe Joseph soit traduit devant le conseil de discipline de l’Université.
La présidence de l'Université reprend la main et tente de faire face selon son communiqué, à "une campagne de désinformation médiatique organisée par un groupuscule d’enseignants-chercheurs de l’université des Antilles (UA) épaulés de personnes extérieures à l’établissement".
Le professeur des universités (et écrivain), Raphaël Confiant, dans un courrier adressé jeudi 6 juin 2019 à ses collègues, a annoncé qu'il se retire de toute activité au sein de la faculté et du pôle. Il ne se consacre qu'aux cours qu'il assure. Il entend protester "contre la passivité de certains, la complicité d'autres, face au sabotage de la faculté des lettres et sciences humaines dont l'objectif est parvenir à démontrer la prétendue incompétence de la doyenne".
Pas d'administration provisoire
Dans un communiqué de presse publié le jeudi 6 juin 2019 (dans la soirée) le président de l'Université des Antilles rappelle que "des instances statutaires du Pôle Martinique et de l’UA (Commission formation et vie universitaire du Pôle Martinique et Conseil académique de l’UA), ont demandé à Cécile Bertin-Elisabeth la doyenne de la faculté LSH d’installer son conseil afin de pouvoir traiter les dossiers relevant de sa compétence".
Après trois mois de non-fonctionnement et à la date butoir (ce vendredi 7 juin 2019), le président de l'université précise dans son communiqué qu’il prendra toutes les mesures réglementaires nécessaires afin que le bon fonctionnement de la faculté LSH soit assuré.
Eustase Janky rappelle également qu'il n'a jamais envisagé d'administration provisoire sur le pôle de Martinique pour la faculté des lettres et sciences humaines de Martinique.
Eustase Janky président de l'Université des Antilles
Dans l'attente d'une réponse
L'absence de conseil plénier a des conséquences sur l’organisation des cours de licence et de master, sur le recrutement des enseignants ainsi que sur la gestion du calendrier universitaire.
Sur le campus de Schoelcher, la dégradation des relations humaines entre des enseignants de la faculté LSH est manifeste.
Cécile Bertin-Elisabeth en sa qualité de doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines, attend une réponse à son courrier du 30 mars dernier ou elle décrit l’ambiance "d’une université où ce n’est plus un lieu d’échanges et de savoir mais un endroit où certains viennent à la curée". Elle poursuit en écrivant "avoir subi un double lynchage" et demande que le professeur des universités Philippe Joseph soit traduit devant le conseil de discipline de l’Université.
La présidence de l'Université reprend la main et tente de faire face selon son communiqué, à "une campagne de désinformation médiatique organisée par un groupuscule d’enseignants-chercheurs de l’université des Antilles (UA) épaulés de personnes extérieures à l’établissement".
Raphaël Confiant se met en retrait
Le professeur des universités (et écrivain), Raphaël Confiant, dans un courrier adressé jeudi 6 juin 2019 à ses collègues, a annoncé qu'il se retire de toute activité au sein de la faculté et du pôle. Il ne se consacre qu'aux cours qu'il assure. Il entend protester "contre la passivité de certains, la complicité d'autres, face au sabotage de la faculté des lettres et sciences humaines dont l'objectif est parvenir à démontrer la prétendue incompétence de la doyenne".