Poursuivies pour prise illégale d'intérêt, manquement à leur obligation de réserve, désobéissance hiérarchique, abus de pouvoir et usurpation de fonctions, Odile Marcelin François-Haugrin et Juliette Smith-Ravin ont comparu devant le conseil académique de l'Université Paris II Panthéon-Assas, saisi après dépaysement, et ont été mises hors de cause dans cette procédure disciplinaire engagées contre elles.
Qui plus est, dans les décisions établissant le rejet des poursuites, "la section de discipline a souligné de graves dysfonctionnements qui gangrène l'Université des Antilles depuis sa création", explique l'avocat qui a défendu la cause des deux femmes. Ajoutant qu'est critiqué à cet égard, ''l’ambiguïté des textes régissant la répartition des compétences'' entre la présidence et la vice-présidence des pôles...
Mais l'affaire n'en reste pas là !
Odile Marcelin François-Haugrin et Juliette Smith-Ravin portent plainte à leur tour, s'alarmant d'un climat d'hostilité qu'entretient, selon elles, l'actuelle présidence envers personnels et étudiants. Elles donnent comme exemples. Fermeture de salles, disparition de matériels, obstruction des travaux scientifiques, diminution des heures de service d'enseignement. Elles estiment qu'il y aurait là matière à constituer du harcèlement moral.
Leur avocat, Matthieu Quinquis, indique que toutes deux ont saisi la médecine du travail et déposent plainte contre les anciens et les nouveaux représentants de l'Université des Antilles.