L'usine du Galion respire à nouveau

La cour de l'usine du Galion à Trinité
L'usine du Galion, est en pleine campagne sucrière. Proche de la fermeture l’an dernier, la sucrerie de Trinité semble repartir sur de meilleures bases. La montée en puissance coïncide avec un certain nombre d’investissements.
La campagne 2019 s’annonce moyenne, au niveau de la quantité. La direction de l’usine a retrouvé le sourire, après plusieurs mois d’incertitude liés à la mise à l’arrêt de la chaudière, avec une double question : fallait-il la réparer ? La remplacer ?

Dans les deux cas, la sucrerie n’aurait pas survécu, dit-on en interne. Ne restait donc plus que le raccordement à la centrale biomasse voisine. Solution qui ne plaisait pas à tout le monde, l’actionnaire majoritaire en premier lieu, la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique). Mais il n’y avait pas d’autre choix.Et si le début a été laborieux, entre avril et juin 2018, depuis, les choses vont beaucoup mieux, avec une montée en puissance qui coïncide avec un certain nombre d’investissements. Les turbines à vapeur, par exemple, qui faisaient tourner les moteurs pressant la canne, ont été remplacées par des moteurs électriques plus performants. Résultat : c’est tout l’ensemble qui fonctionne mieux, et ce n’est que le début.

La direction espère faire encore mieux en 2020. L'entretien et les investissements représentent 1/5e du budget de la société qui est de l'ordre de 10 millions d’euros.

La CTM  détient la majorité du capital. Elle est accompagnée d’un groupe privé, La Martiniquaise, propriétaire, notamment, des rhums Depaz et Saint-James.