Le tri sélectif a fait son entrée dans nos foyers et depuis 5 ans, la Martinique possède même une usine de recyclage de bouteilles en plastique. Mais depuis quelques mois, c’est l’avenir de l’entreprise qui est menacé, car nous ne collectons pas assez de déchets.
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Pénurie de matière première, à l’usine de recyclage SIDREP. Les lots de bouteilles en plastique sont devenus une denrée rare. Rien à voir avec mon précédent passage sur le site de la Pointe des Grives à Fort-de-France. Le directeur de l’usine, Stéphane Torres le confirme. "On a une plateforme de stockage qui, il y a un an et demi, était relativement bien remplie. Et là maintenant, on peut se rendre compte de visu, qu’il nous reste à peine 15 jours de travail. Et après ça, on n’aura plus de plastique pour travailler".
Dans l’usine, les machines ont déjà ralenti la cadence. Les effectifs aussi vont bientôt être réduits. "Les gens sont prévenus qu’à la fin du mois, on va enlever une équipe. Nous étions en trois/ huit. Nous allons passer en deux/ huit. Et en fin d’année, une décision sera prise concernant l’usine, si on continue ou on arrête".
L’usine de transformation des bouteilles en plastique est jeune, à peine 5 ans d’existence. Elle emploie une douzaine de personnes. L’installation a nécessité 11 millions d’euros de travaux. Mais aujourd’hui, l’entreprise Sidrep ne récupère pas assez de déchets plastiques pour assurer la pérennité de son activité.
"Nous transformons sur la Martinique, exactement 3 000 tonnes de plastique. Mais sur Martinique, Guadeloupe et Guyane, je ne reçois que 1 000 tonnes du recyclage. C’est très largement insuffisant par rapport à notre capacité". De toute évidence, le recyclage est loin d’avoir atteint son plein régime, en Martinique. Selon Stéphane Torres, ce n’est pas tant le tri sélectif qui pose problème, mais plutôt, la collecte des déchets. "On a des gens qui nous disent que les poubelles ne sont pas ramassées souvent. D’autres nous disent qu’ils ont arrêté de trier, car ils en ont marre de cette situation.On a une association à Sainte Thérèse qui, très régulièrement, collectait les bouteilles en plastique chez les gens, parce-que ce n’était pas ramassé chez eux".
L’usine de recyclage de bouteilles en plastique fonctionne en circuit fermé, c’est-à-dire en se procurant la matière première, sur place. Mais bientôt, l’entreprise sera peut-être contrainte d’importer du plastique de France pour éviter de mettre la clé sous la porte.
Contraint d’importer du plastique de France ?
Dans l’usine, les machines ont déjà ralenti la cadence. Les effectifs aussi vont bientôt être réduits. "Les gens sont prévenus qu’à la fin du mois, on va enlever une équipe. Nous étions en trois/ huit. Nous allons passer en deux/ huit. Et en fin d’année, une décision sera prise concernant l’usine, si on continue ou on arrête".
L’usine de transformation des bouteilles en plastique est jeune, à peine 5 ans d’existence. Elle emploie une douzaine de personnes. L’installation a nécessité 11 millions d’euros de travaux. Mais aujourd’hui, l’entreprise Sidrep ne récupère pas assez de déchets plastiques pour assurer la pérennité de son activité.
"Nous transformons sur la Martinique, exactement 3 000 tonnes de plastique. Mais sur Martinique, Guadeloupe et Guyane, je ne reçois que 1 000 tonnes du recyclage. C’est très largement insuffisant par rapport à notre capacité". De toute évidence, le recyclage est loin d’avoir atteint son plein régime, en Martinique. Selon Stéphane Torres, ce n’est pas tant le tri sélectif qui pose problème, mais plutôt, la collecte des déchets. "On a des gens qui nous disent que les poubelles ne sont pas ramassées souvent. D’autres nous disent qu’ils ont arrêté de trier, car ils en ont marre de cette situation.On a une association à Sainte Thérèse qui, très régulièrement, collectait les bouteilles en plastique chez les gens, parce-que ce n’était pas ramassé chez eux".
L’usine de recyclage de bouteilles en plastique fonctionne en circuit fermé, c’est-à-dire en se procurant la matière première, sur place. Mais bientôt, l’entreprise sera peut-être contrainte d’importer du plastique de France pour éviter de mettre la clé sous la porte.