Mercredi dernier (24 juin 2020), toute la salle qui servait de laboratoire aux étudiants chercheurs en sciences expérimentales a été vidée sans aucune précaution. Leurs matériels ont été mal intentionnellement déplacés vers le hall d'un bâtiment 2 du DSI du pôle Martinique de l'Univ. des Antilles.
C'est fichu pour cette année ! Les étudiants chercheurs ne peuvent plus poursuivre leur travail en sciences expérimentales le laboratoire de leur groupe de recherche Biosphères.
Leur matériel a été déplacé sans précaution pourtant il s'agit de machines et autres outils scientifiques plus que sensibles.
"C'est un acte de sabotage" s'insurge Odile Marcelin-François-Haugrin. La vice-présidente du pôle universitaire de Martinique a déposé une main courante.
Car l'affaire est grave ! Outre les conséquences sur le parcours universitaire des étudiants chercheurs, les machines et matériels d'analyse scientifique qui ont été déplacés sont à manier en suivant un protocole strict.
En effet, le groupe de recherche Biosphères utilise un PSM (Poste de Sécurité Microbiologique). Cette machine permet de manipuler des microorganismes tels que des bactéries en préservant la sécurité du manipulateur.
Ainsi, ce PSM, une hotte à flux laminaire et le reste de leur matériel, ont été déménagés de la salle C4, qu'ils occupaient depuis quelques mois, vers le Hall du bâtiment 2 du DSI (Département scientifique inter facultaire). Hors, cet appareil acheté sur des fonds FEDER de projet de recherche du groupe Biosphères, pèse environ 200Kgs et coûte plusieurs milliers d’euros.
Pour le déplacer il y a une procédure claire: avant toute manipulation du PSM, l’appareil doit être décontaminé de toutes bactéries.
Les portes des salles côté aménagement du rez-de-chaussée du bâtiment 2 ont également été enlevées. Ainsi, il est impossible à l'université de reconstituer une salle de recherche pour les étudiants scientifiques dans ce bâtiment.
Sans parler de la vaisselle et du matériel stérile de laboratoire laissés à l’air libre dans le Hall.
Les étudiants chercheurs étaient en train de préparer des milieux de culture pour reprendre leurs expérimentations arrêtées par la situation Covid-19.
"Mais qui a pu faire un tel acte de malveillance ?" S'interroge Juliette Smith-Ravin, responsable du groupe de recherches biosphères au pôle universitaire de Martinique. "Et surtout pourquoi ?" conclue-t-elle...
Juliette Smith Ravin d'autant plus choquée qu'elle se trouvait dans son bureau au moment des faits et que ces actes de vandalisme auraient été perpétrés en plein jour...
Il faut dire que son groupe de recherche attire la lumière.
Le groupe de recherche "Biosphères" du campus de Schoelcher, rassemble les étudiants chercheurs. Leurs études expérimentales offrent, entre autres, au pôle Martinique de l'Université des Antilles, un rayonnement mondial.
Plusieurs de leurs thèses ont été publiées dans des revues scientifiques internationales. En 2015 le groupe a même obtenu le premier brevet au monde pour la mise au point de la formulation du pur jus de goyave.
Au moment où nous écrivons cet article, nous avons appris que des chaînes fermant ce bâtiment par mesure conservatoire avaient été apposées pour éviter tout accident. Mais, entre mercredi 24 juin et ce dimanche 28 juin 2020, celles-ci ont été enlevés et deux congélateurs, laissés en état de marche dans la salle C4, ont été retrouvés débranchés.
Le groupe Biospheres a-t-il trop attiré l'attention ? S'agit-il d'une vengeance ou de simple jalousie ?
Leur matériel a été déplacé sans précaution pourtant il s'agit de machines et autres outils scientifiques plus que sensibles.
"C'est un acte de sabotage" s'insurge Odile Marcelin-François-Haugrin. La vice-présidente du pôle universitaire de Martinique a déposé une main courante.
Car l'affaire est grave ! Outre les conséquences sur le parcours universitaire des étudiants chercheurs, les machines et matériels d'analyse scientifique qui ont été déplacés sont à manier en suivant un protocole strict.
En effet, le groupe de recherche Biosphères utilise un PSM (Poste de Sécurité Microbiologique). Cette machine permet de manipuler des microorganismes tels que des bactéries en préservant la sécurité du manipulateur.
Ainsi, ce PSM, une hotte à flux laminaire et le reste de leur matériel, ont été déménagés de la salle C4, qu'ils occupaient depuis quelques mois, vers le Hall du bâtiment 2 du DSI (Département scientifique inter facultaire). Hors, cet appareil acheté sur des fonds FEDER de projet de recherche du groupe Biosphères, pèse environ 200Kgs et coûte plusieurs milliers d’euros.
Pour le déplacer il y a une procédure claire: avant toute manipulation du PSM, l’appareil doit être décontaminé de toutes bactéries.
Les portes des salles côté aménagement du rez-de-chaussée du bâtiment 2 ont également été enlevées. Ainsi, il est impossible à l'université de reconstituer une salle de recherche pour les étudiants scientifiques dans ce bâtiment.
Sans parler de la vaisselle et du matériel stérile de laboratoire laissés à l’air libre dans le Hall.
Les étudiants chercheurs étaient en train de préparer des milieux de culture pour reprendre leurs expérimentations arrêtées par la situation Covid-19.
"Mais qui a pu faire un tel acte de malveillance ?" S'interroge Juliette Smith-Ravin, responsable du groupe de recherches biosphères au pôle universitaire de Martinique. "Et surtout pourquoi ?" conclue-t-elle...
Juliette Smith Ravin d'autant plus choquée qu'elle se trouvait dans son bureau au moment des faits et que ces actes de vandalisme auraient été perpétrés en plein jour...
Il faut dire que son groupe de recherche attire la lumière.
Des études au rayonnement international
Le groupe de recherche "Biosphères" du campus de Schoelcher, rassemble les étudiants chercheurs. Leurs études expérimentales offrent, entre autres, au pôle Martinique de l'Université des Antilles, un rayonnement mondial.
Plusieurs de leurs thèses ont été publiées dans des revues scientifiques internationales. En 2015 le groupe a même obtenu le premier brevet au monde pour la mise au point de la formulation du pur jus de goyave.
Au moment où nous écrivons cet article, nous avons appris que des chaînes fermant ce bâtiment par mesure conservatoire avaient été apposées pour éviter tout accident. Mais, entre mercredi 24 juin et ce dimanche 28 juin 2020, celles-ci ont été enlevés et deux congélateurs, laissés en état de marche dans la salle C4, ont été retrouvés débranchés.
Le groupe Biospheres a-t-il trop attiré l'attention ? S'agit-il d'une vengeance ou de simple jalousie ?