Les États-Unis, le Canada, l'Union Européenne et 13 pays d'Amérique Latine ne reconnaissent pas la légitimité du mandat présidentiel de Nicolas Maduro. Élu avec un taux de participation de 46%, ses opposants ont été exclus du scrutin et aucun observateur indépendant n'a pu vérifier l'élection.
Nicolas Maduro estime qu'il est élu démocratiquement. Il prête serment devant la Cour Suprême de Justice dont les juges font tous partie de ses proches.
L'Europe, les États-Unis, le Canada et 13 pays d'Amérique Latine y compris le Guyana, Sainte-Lucie et le Panama refusent de reconnaître la légitimité de Nicolas Maduro.
L'opposition vénézuélienne réclame une transition politique. Les adversaires de Nicolas Maduro veulent qu'il renonce à la présidence.
La Constitution du Venezuela exige que le président prête serment à l'Assemblée Nationale actuellement sous le contrôle de l'opposition qui ne reconnaît pas la légitimité de ce deuxième mandat présidentiel.En un acto que reafirma la paz y la fortaleza institucional de Venezuela, ante el @TSJ_Venezuela, cumplí con la Constitución y asumí el cargo de Presidente de la República 2019-2025, para conducir democráticamente el destino de nuestra patria hacia un futuro mejor. pic.twitter.com/inLqtR02dM
— Nicolás Maduro (@NicolasMaduro) 10 janvier 2019
Maduro bénéfice du soutien de ses alliés incontournables. Miguel Diaz-Canel, président de Cuba est sur place ainsi que Daniel Ortega, président nicaraguayen. Ralph Gonsalves, Premier ministre de Saint-Vincent et les Grenadines et Timothy Harris son homologue de Saint-Kitts et Nevis ont fait le déplacement pour la cérémonie d'inauguration. L'actuel gouvernement d'Haïti soutient le président du Venezuela. Haïti a une dette de 2 milliards de dollars envers le Venezuela."À ceux qui veulent briser notre détermination, ne vous trompez pas, le Venezuela sera respecté," a tweeté Nicolas Maduro.
Depuis 2015, le Venezuela est en crise. Plus de 2 millions de ressortissants ont fui le pays. Il y a une pénurie de nourriture et le service de santé est en panne. À cause du taux d'inflation galopant, le bolivar, la monnaie locale, n'a plus de valeur. Les opposants du président Nicolas Maduro sont derrière les barreaux ou exilés à l'étranger."Haïti n'est pas disposé à abandonner un ami comme le Venezuela du jour au lendemain", affirme catégoriquement Bocchit Edmond, ministre des Affaires étrangères.
L'Europe, les États-Unis, le Canada et 13 pays d'Amérique Latine y compris le Guyana, Sainte-Lucie et le Panama refusent de reconnaître la légitimité de Nicolas Maduro.
L'opposition vénézuélienne réclame une transition politique. Les adversaires de Nicolas Maduro veulent qu'il renonce à la présidence.