La vente libre des médicaments désormais interdite

Les médicaments délivrés sans ordonnance, comme le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène, ne sont plus vendus en libre accès, dans les pharmacies depuis hier (mercredi 15 janvier). Une mesure pour éviter le surdosage.

 
En Martinique, la plupart des pharmaciens ont l’habitude de vendre les médicaments, derrière leur comptoir.
Dans le centre-ville de Fort-de-France, une pharmacie vendait le doliprane, le Dafalgan et l’Advil en libre accès, sur les présentoirs.
Elle est  située sur le boulevard Général de gaulle. Depuis la fin de la vente libre, l’équipe a retiré toutes les boites de médicaments, en libre service.

Les autres pharmacies n’ont procédé à aucun changement, puisqu’elles ne vendaient aucun médicament en libre-service, malgré l’autorisation. Certains pharmaciens ont fait ce choix, par manque de place dans leur officine. D’autres, en revanche, ont toujours refusé la vente libre, à cause des risques de surdosage.
Certains pharmaciens estiment que le paracétamol, l’aspirine et l’ibuprofène restent des médicaments comme tous les autres, et ne doivent pas être assimilés à de simples produits de consommation.

En interdisant la vente en libre accès, l’Agence Nationale de Santé a voulu sécuriser l’utilisation des médicaments contre la douleur et la fièvre. Leur consommation à des doses trop élevées, peut entrainer des effets indésirables très graves, voire mortels.
Le paracétamol par exemple, est la première cause de greffe du foie, d’origine médicamenteuse, en France. 

La fin de la vente libre des médicaments est également, un coup de frein pour les enseignes de la grande distribution, désireuses de les proposer dans leurs rayons.