Après la reprise initiée en 2014, le nombre d'immatriculations de véhicules neufs a progressé en 2016 (14192, soit une hausse de 9,7% par rapport à 2015). Les constructeurs français ont une nouvelle fois, eu les faveurs des acheteurs.
Grégory Gabourg •
2016, l'année de la confirmation pour le secteur automobile. Après le spectaculaire rebond observé en 2015, les concessionnaires ont fait encore mieux l'an dernier: 14192 véhicules neufs ont été vendus, selon la Préfecture, soit une progression de 9,7% par rapport à l'année précédente.
En quoi est-ce un bon résultat ?
C'est la première fois depuis 2007 que la Martinique franchit la barre des 14000 véhicules. Les ventes ont ensuite plongé, avant de se redresser en 2014 puis de faire un bond de près de 15% en 2015. 2016 confirme donc la tendance haussière observée depuis deux ans.
À qui profite cette embellie ?
Tous les constructeurs gagnent, hormis Mazda (-26,81%), Renault (-5,36%), dans une moindre mesure, Opel (-2,26%) et Volkswagen (-1,93%). Au classement des véhicules les plus vendus, Peugeot (15,87% de parts de marché) et Renault (15,60%), sont au coude à coude. La low-cost de Renault, Dacia (9% des ventes en 2016), poursuit sa progression. Elle complète le podium. Tendance identique en ce qui concerne les modèles : la Peugeot 208 (1351 exemplaires) devance la Renault Clio (1277) et la Dacia Sandero (870).
On observe généralement une accélération des ventes en fin d'année. Cela a-t-il été aussi le cas en 2016 ?
Oui. Selon les chiffres révélés par les concessionnaires, 3.203 véhicules ont été vendus au mois de décembre, soit 1/5e du chiffre d'affaires annuel. Nous étions sensiblement dans les mêmes proportions en 2015. Ce rush s'explique par les promotions massives effectuées par les différents garages à cette période.
Et cette bonne passe peut-elle durer ?
Difficile de se prononcer, même si les bons chiffres de ces trois dernières années donnent de l'espoir aux concessionnaires. Certains croient savoir que beaucoup d'autres automobilistes voudront changer de véhicule, au regard, notamment des taux de crédits auto très bas actuellement.