La sortie du confinement de la population sera progressive à partir du 11 mai 2020. Pourtant, des incertitudes sont perçues ici et là sur le respect de cet objectif énoncé par le chef de l’Etat.
Lundi 11 mai 2020 est la date retenue par le président de la République pour le début du déconfinement. Un processus planifié, organisé, encadré et évolutif selon le recul de la pandémie au Covid-19. Le plan dépend aussi de la mise en place des conditions sanitaires pour une reprise des activités.
Cependant, constatant le relâchement de la contrainte, le gouvernement nous avertit depuis quelques jours. Si l’épidémie n’est pas suffisamment contenue, la sortie du confinement sera repoussée. Une petite musique subtilement interprétée par plusieurs ministres.
En langage décodé, ce message consiste à nous demander de nous ressaisir durant les derniers jours de la période de confinement. Dans le cas contraire, nous serons punis de quelques semaines supplémentaires de glaciation sociale. La date du 2 juin est innocemment avancée comme le nouvel horizon éventuel. Une semaine ou un mois, l’essentiel est de mettre fin à la paralysie du pays.
Et de la manière la plus intelligente qui soit. Ainsi, le préfet serait bien inspiré d’assouplir quelques prescriptions afin de nous permettre de mieux respirer. Parmi les dérogations bienvenues, le libre accès à nos plages. Pas pour camper ni pour s’y agglutiner, comme à Pâques ou à la Pentecôte, mais pour s’y promener ou courir. Une mesure nécessaire d’hygiène corporelle et psychologique.
Autre dérogation à envisager : la reprise pour les entreprises, hors commerce. Le tissu productif est composé de nombreux petits établissements. Ainsi, 80% des entreprises comportent moins de dix salariés et concentrant le quart de ces effectifs. De plus, près de 15% des personnes ayant un emploi sont des indépendants ou des libéraux.
Sur le plan sanitaire, la généralisation des tests de détection est réclamée par un collectif de médecins et de chercheurs. Pourquoi ne pas le leur accorder ? Ils estiment que notre insularité et la faiblesse numérique de notre population, à peine 400 000 personnes, constituent des atouts pour protéger tout le monde.
Mentionnons aussi la rentrée scolaire comme objet souhaitable de dérogation à la règle. Il appartient aux élus locaux de déterminer le calendrier idéal de la reprise des cours, en concertation, ben entendu, avec les partenaires de l’éducation.
Les sujets de discorde sont variés dès que l’on évoque la sortie du confinement, c’est un fait. Pourtant, l’Etat et les élus n’ont aucune raison de ne pas s’entendre sur ce qui est souhaitable et sur ce qui est possible.
Cependant, constatant le relâchement de la contrainte, le gouvernement nous avertit depuis quelques jours. Si l’épidémie n’est pas suffisamment contenue, la sortie du confinement sera repoussée. Une petite musique subtilement interprétée par plusieurs ministres.
En langage décodé, ce message consiste à nous demander de nous ressaisir durant les derniers jours de la période de confinement. Dans le cas contraire, nous serons punis de quelques semaines supplémentaires de glaciation sociale. La date du 2 juin est innocemment avancée comme le nouvel horizon éventuel. Une semaine ou un mois, l’essentiel est de mettre fin à la paralysie du pays.
Le préfet peut assouplir la règle
Et de la manière la plus intelligente qui soit. Ainsi, le préfet serait bien inspiré d’assouplir quelques prescriptions afin de nous permettre de mieux respirer. Parmi les dérogations bienvenues, le libre accès à nos plages. Pas pour camper ni pour s’y agglutiner, comme à Pâques ou à la Pentecôte, mais pour s’y promener ou courir. Une mesure nécessaire d’hygiène corporelle et psychologique.
Autre dérogation à envisager : la reprise pour les entreprises, hors commerce. Le tissu productif est composé de nombreux petits établissements. Ainsi, 80% des entreprises comportent moins de dix salariés et concentrant le quart de ces effectifs. De plus, près de 15% des personnes ayant un emploi sont des indépendants ou des libéraux.
Des dérogations sont possibles
Sur le plan sanitaire, la généralisation des tests de détection est réclamée par un collectif de médecins et de chercheurs. Pourquoi ne pas le leur accorder ? Ils estiment que notre insularité et la faiblesse numérique de notre population, à peine 400 000 personnes, constituent des atouts pour protéger tout le monde.
Mentionnons aussi la rentrée scolaire comme objet souhaitable de dérogation à la règle. Il appartient aux élus locaux de déterminer le calendrier idéal de la reprise des cours, en concertation, ben entendu, avec les partenaires de l’éducation.
Les sujets de discorde sont variés dès que l’on évoque la sortie du confinement, c’est un fait. Pourtant, l’Etat et les élus n’ont aucune raison de ne pas s’entendre sur ce qui est souhaitable et sur ce qui est possible.