De tout temps, il est difficile pour les artistes, chanteurs et musiciens de vivre correctement de leur métier. Et mauvaise nouvelle, leur situation n'est visiblement pas près de s'arranger.
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"La vi artis rèd" (NDLR: "La vie d'artiste est dure") ! Conjoncture économique défavorable, crise du disque, manque de lieux de spectacles autant de facteurs qui ont fait baisser les revenus des artistes. La situation des chanteurs et musiciens serait encore plus difficile aujourd'hui.
C'est le cas de Joël Lutbert. Ce guitariste professionnel fait tout... accueil musical pour les croisiéristes, prestations lors de fêtes d'entreprises ou lors d'anniversaires. Pourtant, il ne touche que six cents euros en moyenne à la fin du mois.
En effet, pour bénéficier de ces droits, il faut produire. Et tout le monde ne produit pas.
Se pose aussi la question de la couverture sociale. Les artistes cotisent assez peu, puisque rares sont ceux qui déclarent leurs revenus. Le paiement en espèces reste la norme.
Un salaire de quelques centaines d'euros par mois
Simon Jurad, avec plus de 40 ans de carrière à son actif, voit la différence. "On est moins bien payé qu'avant", avoue-t-il. Il n'y a que durant les grandes vacances, et dans une moindre mesure, pendant le carnaval, que certains multiplient les apparitions.C'est le cas de Joël Lutbert. Ce guitariste professionnel fait tout... accueil musical pour les croisiéristes, prestations lors de fêtes d'entreprises ou lors d'anniversaires. Pourtant, il ne touche que six cents euros en moyenne à la fin du mois.
Des droits d'auteur aussi
Heureusement, le musicien bénéficie de droits d'auteur, estimés à quatre mille euros par an. Cette contribution, versée deux à quatre fois par an par la Sacem, permet aux artistes de survivre. Elle représente dans bien des cas, la moitié de leurs revenus. L'enveloppe globale est de près de deux millions d'euros répartis entre sept cents artistes, soit la moitié des adhérents.En effet, pour bénéficier de ces droits, il faut produire. Et tout le monde ne produit pas.
Se pose aussi la question de la couverture sociale. Les artistes cotisent assez peu, puisque rares sont ceux qui déclarent leurs revenus. Le paiement en espèces reste la norme.