Entre les chants de coqs de combats, pratiques séculaires traditionnels, Victor Jacquot ancien professeur de judo est connu comme un "met piès" en Danmyé.
Dans l'une de ses chansons le grand Mona évoque le nom de "Lasa o la ".
Ce lieu de la ville du Lamentin était réputé pour le combat des "majô" (major), ces combattants aux mains nues. Victor Jacquot rappelle l'origine de ce nom.
Une vie consacrée aux traditions
Victor Jacquot a commencé sa carrière en tant que chauffeur de taxi. Il a rejoint l’équipe de l'ORTF, puis FR3 lors du lancement de la Télevision comme assistant au sein de la rédaction.
Son charisme, son contact, sa perception des gens lui ont permis au sein d’équipes de l’information de mettre à la disposition de l'institution son savoir-faire et son savoir vivre ensemble. Il raconte avec délectation sa passion pour l'audiovisuel, les moments inoubliables et les anecdotes croustillantes.
Il enchaîne sur sa passion des coqs de combat. Une pratique séculaire que Victor Jacquot connaît bien. À tel point que chaque matin, à l’époque de José Zobda ou Albè Ti siré, il présentait à l'antenne les rendez-vous des divers pitts, dans un souci de perpétuer la tradition des "coqueleurs".
Le Danmyé, la passion première de Victor jacquot
Victor Jacquot remet le danmyé au goût du jour grâce à la sollicitation de plusieurs personnes comme Alfred Marie-Jeanne alors maire de Riviere-Pilote en 1974, la ville du Gros Morne ou encore Magdeleine de Grandmaison dans le grand Nord.
La transmission a toujours été au cœur de ses préoccupations. Il s’agit de communiquer et partager avec d’autres acteurs ou potentiels émetteurs, les connaissances pour assurer la pérennité de la danse et les codes de cet art martial.
Aujourd’hui, outre le fait de répondre aux questions, il a transmis à Jean-Michel, son fils appelé "Ti Lassaro", les codes du Danmyé.