"C'est le maire de Fort-de-France qui a inspiré l'initiative de créer un contrat territorial de sécurité en Martinique", rappelle François Lalanne, préfet délégué à la sécurité.
Aujourd'hui, les services de l'Etat, la justice et les élus locaux font front commun pour enrayer la spirale de la violence en Martinique. Il est vrai que le bilan est édifiant en 2022. 26 homicides dont 19 par arme à feu, 150 braquages, 50 tentatives d'homicide...
Mobilier des moyens sur le court et le moyen terme
François Lalanne confirme l'engagement de Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur et des Outre-mer, en visite en Martinique en octobre 2022 :
Un escadron de gendarmerie (déjà sur place).
Renforts pour la BAC (Brigade Anti-Criminalité) et la PJ (Police Judiciaire).
Création de l'antenne du RAID (unité d'élite de la Police nationale) et renforcement de l'OFAST (Office anti-stupéfiants).
3 brigades de gendarmerie "vont se déployer en 2023", en plus des radars maritimes utilisés par la Marine Nationale (mise en place d'ici à 2024).
Des moyens supplémentaires doivent être attribués aux maires en particulier pour s'équiper de la vidéosurveillance. "L'idée est d'avoir une vidéosurveillance sur les 34 communes et passer de la supervision à l'hypervision", explique François Lalanne.
Une délégation de Sainte-Lucie attendue en Martinique
L'explosion de la délinquance et du banditisme en Martinique serait liée à la proximité avec Sainte-Lucie selon les rapports d'experts...
Le préfet s'est rendu à Sainte-Lucie ces dernières semaines et cette fois, c'est une délégation de l'île voisine du sud qui est attendue le 14 décembre prochain en Martinique. Le but est d'améliorer la coopération judiciaire et policière entre la Martinique et Sainte-Lucie"H/24 et 7/7", insiste le préfet.