L’Organisation mondiale de la santé estime que la pandémie due au nouveau coronavirus pourrait être jugulée en deux ans. Horizon hors d’atteinte ou pas, la réalité nous impose de l’affronter.
Bienvenue sur la planète Terre : 7 milliards d’habitants, 200 États et territoires, et un virus multiculturel, polyglotte, passe-partout, transfrontières et, tout simplement… humain. Ceci est une carte postale destinée aux habitants de Mars ou de Vénus.
Qui sait s’ils ne se moquent pas de notre état de panique généralisée depuis que le coronavirus SARS-Cov-2, surnommé Covid-19, a été révélé au monde depuis la Chine, en décembre 2019 ? Depuis cette date, pas une zone de la planète qui n’ait été emportée dans le tourbillon covidien, hormis quelques rarissimes îles isolées.
Nous devons vivre avec la présence de l’absent, comme disait feu, l'écrivain martiniquais Alain Rapon. Sentir qu’il est là, sans jamais le voir ni le capturer. Vivre avec un absent bien présent comme le montre le flot continu d’informations quotidiennes. Une sélection au hasard de la presse d’ici et d’ailleurs nous le montre bien.
Par exemple, le nombre de passagers en provenance de Guadeloupe sera réduit de moitié. Une zone sanitaire Antilles a été inventée par nos hautes autorités alors que nous sommes infichus de faire de même pour les échanges commerciaux, les compétitions sportives, les relations artistiques, l’université.
Bon à savoir aussi : le protocole sanitaire en milieu scolaire est allégé alors que l’épidémie rebondit dans plusieurs régions. Deux décisions simultanées du ministre de la Santé. La transmission du virus se fait rarement d’enfant à enfant, donc le danger est moindre à l’école qu’ailleurs, selon lui. Bref…
Même fébrilité pour les tests. Les déclarations rassurantes du ministre inquiètent le président. Il n’a pas digéré le procès en amateurisme qui lui a été intenté sur les masques. Heureusement, les tests salivaires seront généralisés, mais seulement chez les personnes présentant des symptômes. Passons…
Entre deux déclarations contradictoires, nos dirigeants échafaudent les plans de relance de l’économie, ou de rebond, ou de reconstruction, ou de refondation. L’architecture est dessinée, mais de la parole aux actes, il y a un monde. L’Union européenne a prévu 750 milliards d’euros de prêts et de subventions pour ses États membres, mais les dispositifs nationaux de relance ne sont pas tous validés.
Si la mécanique mondiale s’est enrayée, il ne tient qu’à nous qu’il n’en soit plus ainsi. L’essentiel est, au lieu de s’avouer vaincu, d’en être pleinement convaincu.
Qui sait s’ils ne se moquent pas de notre état de panique généralisée depuis que le coronavirus SARS-Cov-2, surnommé Covid-19, a été révélé au monde depuis la Chine, en décembre 2019 ? Depuis cette date, pas une zone de la planète qui n’ait été emportée dans le tourbillon covidien, hormis quelques rarissimes îles isolées.
Nous devons vivre avec la présence de l’absent, comme disait feu, l'écrivain martiniquais Alain Rapon. Sentir qu’il est là, sans jamais le voir ni le capturer. Vivre avec un absent bien présent comme le montre le flot continu d’informations quotidiennes. Une sélection au hasard de la presse d’ici et d’ailleurs nous le montre bien.
Par exemple, le nombre de passagers en provenance de Guadeloupe sera réduit de moitié. Une zone sanitaire Antilles a été inventée par nos hautes autorités alors que nous sommes infichus de faire de même pour les échanges commerciaux, les compétitions sportives, les relations artistiques, l’université.
Un festival de déclarations contradictoires
Bon à savoir aussi : le protocole sanitaire en milieu scolaire est allégé alors que l’épidémie rebondit dans plusieurs régions. Deux décisions simultanées du ministre de la Santé. La transmission du virus se fait rarement d’enfant à enfant, donc le danger est moindre à l’école qu’ailleurs, selon lui. Bref…
Même fébrilité pour les tests. Les déclarations rassurantes du ministre inquiètent le président. Il n’a pas digéré le procès en amateurisme qui lui a été intenté sur les masques. Heureusement, les tests salivaires seront généralisés, mais seulement chez les personnes présentant des symptômes. Passons…
Entre deux déclarations contradictoires, nos dirigeants échafaudent les plans de relance de l’économie, ou de rebond, ou de reconstruction, ou de refondation. L’architecture est dessinée, mais de la parole aux actes, il y a un monde. L’Union européenne a prévu 750 milliards d’euros de prêts et de subventions pour ses États membres, mais les dispositifs nationaux de relance ne sont pas tous validés.
Si la mécanique mondiale s’est enrayée, il ne tient qu’à nous qu’il n’en soit plus ainsi. L’essentiel est, au lieu de s’avouer vaincu, d’en être pleinement convaincu.