Mécontent de la gestion de l’institution, le chef de file de la droite se démarque de ses alliés du bloc majoritaire de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Yan Monplaisir, l’ancien chef de file de "Ba péyi’a an chans", se désolidarise de la majorité à laquelle il appartient. Il reprend sa liberté de parole et sa liberté de vote. Une décision mûrement réfléchie, annoncée à ses collègues de la majorité le jeudi 5 octobre, lors de la réunion de préparation de la prochaine réunion plénière de l’Assemblée de Martinique.
Devant un Alfred Marie-Jeanne interloqué, Yan Monplaisir a lu un texte de 4 pages ramassant critiques et remarques acerbes. Il y est question de la perte de confiance entre les deux pôles de l’attelage majoritaire. Il pointe aussi la perplexité du monde économique face à l’absence de décisions fortes de la CTM envers les chefs d’entreprises, dont un grand nombre avait voté pour le MIM et ses alliés.
Le malaise est parvenu à son comble ce soir-là quand Yan Monplaisir a exposé l’absence de concertation au sein du groupe, ou encore le jeu personnel d'Alfred Marie-Jeanne, le président de l’exécutif. En clair, "les promesses non tenues", selon lui, "quant au fonctionnement de l’équipe au pouvoir". Ses collègues ont accusé le coup, ne sachant que répondre.
Alfred Marie-Jeanne a dit prendre acte de la décision du chef de la droite au sein de la CTM. Une sérieuse lézarde à l’édifice fragile de l’institution, qui n’a pas encore deux ans d’âge.
Les promesses non tenues quant au fonctionnement de l’équipe au pouvoir
Devant un Alfred Marie-Jeanne interloqué, Yan Monplaisir a lu un texte de 4 pages ramassant critiques et remarques acerbes. Il y est question de la perte de confiance entre les deux pôles de l’attelage majoritaire. Il pointe aussi la perplexité du monde économique face à l’absence de décisions fortes de la CTM envers les chefs d’entreprises, dont un grand nombre avait voté pour le MIM et ses alliés.
Le malaise est parvenu à son comble ce soir-là quand Yan Monplaisir a exposé l’absence de concertation au sein du groupe, ou encore le jeu personnel d'Alfred Marie-Jeanne, le président de l’exécutif. En clair, "les promesses non tenues", selon lui, "quant au fonctionnement de l’équipe au pouvoir". Ses collègues ont accusé le coup, ne sachant que répondre.
Alfred Marie-Jeanne a dit prendre acte de la décision du chef de la droite au sein de la CTM. Une sérieuse lézarde à l’édifice fragile de l’institution, qui n’a pas encore deux ans d’âge.