Yan Monplaisir veut devenir député du nord

Yan Monplaisir, 65 ans, chef d'entreprise, figure de la droite martiniquaise, vice-président de l'Assemblée
Après une longue période de réflexion, Yan Monplaisir, une des principales figures de la droite martiniquaise, actuel vice-président de l'Assemblée de la CTM, se lance dans la bataille des législatives, dans la deuxième circonscription (le nord).
Ce que tout le monde ou presque savait est confirmé, Yan Monplaisir, chef d'entreprise de 65 ans, une des figures de la droite locale, proche de Les Républicains, 1er vice-président de l'Assemblée de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), confirme sa candidature dans la deuxième circonscription (le nord).

Une confirmation sous la forme d'un communiqué de presse, publié par son équipe de campagne. "Après une réflexion approfondie et ayant pour seule préoccupation l'intérêt de la Martinique, je me suis décidé à répondre aux nombreuses sollicitations qui m'ont été adressées par des habitants du Nord", explique Yan Monplaisir.

Sur la dynamique du Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans

Ce chef de la droite locale, considère qu'il répond à une attente de la population, "ce qui m'est confirmée par mes déplacements sur le terrain". Il s'appuie sur la dynamique impulsée par la coalition Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans. L'alliance entre la droite et les indépendantistes qui a remporté les premières élections territoriales en décembre 2015.

"Au sein de l'Assemblée Nationale, je serai en mesure de mettre au service de la Martinique en général et du Nord en particulier, mon Énergie, mon Expérience et mes Réseaux Nationaux. Je n'agirai pas de manière isolée mais au sein d'un grand groupe qui sera probablement majoritaire et mes décisions seront toujours dictées par l'intérêt général, comme je l'ai fait en permettant la victoire de la majorité à la CTM", déclare Yan Monplaisir.

Déjà candidat lors des dernières législatives en 2012,  dans cette même circonscription, Yan Monplaisir avait raté de peu la qualification pour le second tour (20,27% des suffrages exprimés). En cas de succès, lui, le sarkoziste qui a vu son favori éliminé, devra composer avec François Fillon...ou un autre puisque la droite française est engluée dans l'affaire Penelope Fillon.