Treize dirigeants historiques du Mouvement Indépendantiste Martiniquais, réclament le respect des statuts du parti, ainsi que le renouvellement des dirigeants. Une démarche entamée depuis plusieurs mois, mais qui est restée sans réponse à ce jour.
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Le groupe de réflexion des patriotes du MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), "ne lâche pas l'affaire". Ses membres ont adressé une nouvelle lettre aux dirigeants du parti, le 26 avril 2018, leur réclamant la tenue d’un séminaire afin de restructurer le mouvement, faisant suite à quatre autres missives avec la même demande.
Demande renouvelée cette fois ci verbalement, lors de la traditionnelle réunion mensuelle du MIM vendredi dernier (27 avril 20178), à Sainte-Luce. La réponse d’Alfred Marie-Jeanne est sans appel, "zot en rita d’une démarche, d’une évolution. Zot pati, adieu et il n’y a pas de retour possible, sauf à travers un méa culpa. La wont ke mwen ni, sé la movèz imaj ke zot ka ba de zot menm'. Nou pa mété zot déwo, mé ni le couraj de vous en aller, et puis c’est tout"...
Alfred Marie-Jeanne a dit très clairement aux "historiques du MIM", qu’il a été blessé "dans son cœur, dans sa conscience". Il ne pensait pas que "des anciens amis, puissent être aussi traîtres". Et donc, il ne peut y avoir de réconciliation.
Quand on demande au groupe ce qu’il entend faire, "on doit juste attendre", selon eux. Ils ne veulent pas partir du MIM, ils voudraient peut être d’une exclusion que le patron ne prononcera pas. On ne sait pas combien de temps encore risque de se poursuivre ce petit jeu.
Le groupe de réflexion estime que l’actuelle équipe n’a plus de légitimé car cela fait des années qu’il n’y a pas eu de réunion de renouvellement des instances. De son coté, Alfred Marie-Jeanne l’a encore dit, en dépit de toute cette agitation, les militants sont de plus en plus nombreux...
Demande renouvelée cette fois ci verbalement, lors de la traditionnelle réunion mensuelle du MIM vendredi dernier (27 avril 20178), à Sainte-Luce. La réponse d’Alfred Marie-Jeanne est sans appel, "zot en rita d’une démarche, d’une évolution. Zot pati, adieu et il n’y a pas de retour possible, sauf à travers un méa culpa. La wont ke mwen ni, sé la movèz imaj ke zot ka ba de zot menm'. Nou pa mété zot déwo, mé ni le couraj de vous en aller, et puis c’est tout"...
"On doit juste attendre", disent les contestataires
Alfred Marie-Jeanne a dit très clairement aux "historiques du MIM", qu’il a été blessé "dans son cœur, dans sa conscience". Il ne pensait pas que "des anciens amis, puissent être aussi traîtres". Et donc, il ne peut y avoir de réconciliation.
Quand on demande au groupe ce qu’il entend faire, "on doit juste attendre", selon eux. Ils ne veulent pas partir du MIM, ils voudraient peut être d’une exclusion que le patron ne prononcera pas. On ne sait pas combien de temps encore risque de se poursuivre ce petit jeu.
Le groupe de réflexion estime que l’actuelle équipe n’a plus de légitimé car cela fait des années qu’il n’y a pas eu de réunion de renouvellement des instances. De son coté, Alfred Marie-Jeanne l’a encore dit, en dépit de toute cette agitation, les militants sont de plus en plus nombreux...