Mauvaises odeurs, humidité, champignons, infiltrations... Une mère de famille juge insalubre le logement de sa fille et en appelle au CROUS Antilles-Guyane

Elle a récupéré les clefs le 30 août dernier pour y installer son enfant étudiante en première année à Fouillole. Après l’état des lieux, elle a elle-même réalisé les travaux de peinture dans la chambre universitaire de sa fille. Mais malgré ces efforts, le logement reste invivable. En conséquence, elle a rendu les clés le 5 septembre.

Une mère en colère

La chambre de 15 m2 située dans la résidence universitaire du CROUS Antilles-Guyane alloué à la jeune étudiante en première année à Fouillole a un loyer de 335 euros sans APL (Aide personnalisée au logement). Un logement jugé invivable à cause de mauvaises odeurs, notamment. Mais les problèmes sont multiples. Carreaux et carrelage cassés, prises électriques couvertes de crasse, étagères et placards qui tombent en ruine, de la moisissure sur les murs, une douche totalement oxydée, une chambre délabrée et une mère en colère.

Et pour couronner le tout, des odeurs nauséabondes dans la chambre. 

J'ai constaté une colonne d'évacuation de tout à l'égout qui arrive dans la chambre et se termine dans le logement. Des odeurs nauséabondes, insupportables... Arrivées dans le logement, c'était terne, c'était sale. Je me suis dit que la rentrée était dans quelques jours. J'ai effectué des travaux. Mais quand j'ai constaté la colonne, ..., je me suis dit que je ne pouvais pas accepter. J'en ai avisé la direction. J'ai dû remettre le logement. Ma fille est sans logement. 

Anna, mère de famille

La mère de l'étudiante demande au CROUS et au bailleur de prendre toutes leurs responsabilités.

Sa fille n'a plus de logement mais Anna veut mettre en lumière l'état de délabrement de cette résidence du CROUS Antilles Guyane. 

La réaction du CROUS

Le CROUS Antilles-Guyane a réagi au témoignage de cette mère d'étudiante. Le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires dit prendre très au sérieux les préoccupations soulevées par les parents et les étudiants en ce qui concerne les logements proposés. Le CROUS a fait sa part, les gros travaux sont de la responsabilité du Bailleur explique Cécile Fiston, chargée de communication au CROUS des Antilles-Guyane.