La garde à vue du juge d'instruction de Mayotte Hakim Karki, visé par une plainte pour viol, a été prolongée dimanche 6 juillet 2014 , a - t - on appris de source judiciaire.
Le juge Hakim Karki est entendu depuis samedi au commissariat de Mamoudzou, chef - lieu de Mayotte dans le cadre d'une plainte pour viol déposée par une jeune femme.
Les faits présumés remonteraient à la nuit de mardi à mercredi. Après une soirée passée dans un restaurant de Mamoudzou, Hakim Karki serait rentré chez lui en compagnie de la jeune femme, qui affirme que le magistrat l'a ensuite violée. M. Karki reconnaît avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante mais affirme qu'elles étaient consenties.
Le parquet de Mayotte se dessaisit de l' enquête
La jeune femme a déposé plainte mercredi. Le procureur de Mayotte, Joël Garrigue, s'est lui-même dessaisi de l'enquête, le mis en cause étant magistrat dans le même tribunal que lui. Les investigations ont donc été confiées au parquet de Saint-Denis de La Réunion.
" Hakim Karki n' a pas souhaité se défausser", selon son avocat
Le juge Karki a été convoqué au commissariat samedi et placé en garde à vue. Cité dimanche par le Quotidien de La Réunion, son avocat, Me Léon-Lef Forster, du Barreau de Paris, estime qu'il "n'a pas souhaité se défausser (…). Il a été convoqué, il s'est rendu de son propre gré au commissariat de Mamoudzou". Me Forster dit ne pas vouloir s'exprimer sur le fond de l'affaire "avant de connaître les suites données à la garde à vue de son client".
Hakim Karki instruit un dossier sensible voire explosif...
Le juge Hakim Karki instruit depuis 2011 un dossier sensible aux multiples rebondissements, l'affaire Roukia, du nom d'une jeune fille décédée à Mayotte des suites d'une overdose.
L'enquête a notamment mis en lumière l'implication d'agents du groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte dans un trafic de drogue entre les Comores et Mayotte.
Certains agents du GIR sont soupçonnés d'avoir fourni de la drogue à des indics comoriens. Plusieurs tentatives de dessaississement du juge Hakim Karki n'ont pas abouti.
Dépêche AFP avec Emmanuel Tusevo à Mayotte , Mahbia Benhamla à La Réunion et Mathieu Foulkes à Paris.
Les faits présumés remonteraient à la nuit de mardi à mercredi. Après une soirée passée dans un restaurant de Mamoudzou, Hakim Karki serait rentré chez lui en compagnie de la jeune femme, qui affirme que le magistrat l'a ensuite violée. M. Karki reconnaît avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante mais affirme qu'elles étaient consenties.
Le parquet de Mayotte se dessaisit de l' enquête
La jeune femme a déposé plainte mercredi. Le procureur de Mayotte, Joël Garrigue, s'est lui-même dessaisi de l'enquête, le mis en cause étant magistrat dans le même tribunal que lui. Les investigations ont donc été confiées au parquet de Saint-Denis de La Réunion.
" Hakim Karki n' a pas souhaité se défausser", selon son avocat
Le juge Karki a été convoqué au commissariat samedi et placé en garde à vue. Cité dimanche par le Quotidien de La Réunion, son avocat, Me Léon-Lef Forster, du Barreau de Paris, estime qu'il "n'a pas souhaité se défausser (…). Il a été convoqué, il s'est rendu de son propre gré au commissariat de Mamoudzou". Me Forster dit ne pas vouloir s'exprimer sur le fond de l'affaire "avant de connaître les suites données à la garde à vue de son client".
Hakim Karki instruit un dossier sensible voire explosif...
Le juge Hakim Karki instruit depuis 2011 un dossier sensible aux multiples rebondissements, l'affaire Roukia, du nom d'une jeune fille décédée à Mayotte des suites d'une overdose.
L'enquête a notamment mis en lumière l'implication d'agents du groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte dans un trafic de drogue entre les Comores et Mayotte.
Certains agents du GIR sont soupçonnés d'avoir fourni de la drogue à des indics comoriens. Plusieurs tentatives de dessaississement du juge Hakim Karki n'ont pas abouti.
Dépêche AFP avec Emmanuel Tusevo à Mayotte , Mahbia Benhamla à La Réunion et Mathieu Foulkes à Paris.