La ministre des Outre-mer George PAU-LANGEVIN est arrivée vendredi à l’aéroport de Pamandzi pour une visite de 24 heures à Mayotte.
Elle s’est entretenue, peu après son arrivée, avec le président du Conseil départemental de Mayotte, Soihabadine IBRAHIM RAMADANI.
EMMANUEL TUSEVO
Elle s’est entretenue, peu après son arrivée, avec le président du Conseil départemental de Mayotte, Soihabadine IBRAHIM RAMADANI.
EMMANUEL TUSEVO
La ministre des Outre-mer George PAU-LANGEVIN est arrivée vendredi à 15 heures pour une visite de 24 heures à Mayotte. Elle a été accueillie par le préfet Seymour MORSY et les élus de Petite-Terre où se situe l’aéroport.
Elle s'est rendue, ensuite, au conseil départemental, à Mamoudzou, où elle s’est entretenue avec le nouveau président (U M P) du conseil départemental de Mayotte, Soihabadine IBRAHIM RAMADANI.
La ministre des Outre-mer George PAU-LANGEVIN avait déjà eu l’occasion de rencontrer le président du conseil départemental Soihabadine IBRAHIM RAMADANI à Paris quand ce dernier était sénateur alors qu'elle était déléguée à l’Outre- mer à la ville de Paris.
"J’avais connue la ministre George PAU-LANGEVIN bien avant, elle était déjà de gauche et moi de droite et ça ne nous a pas empêché de travailler de beaux projets culturels à la mairie de Paris au moins à deux reprises...", a fait remarquer Soihabadine IBRAHIM RAMADANI.
La ministre de l’Outre-mer George PAU-LANGEVIN a mis l’accent sur les obligations et les responsabilités de la tâche exaltante qui attend le nouveau président du conseil départemental de Mayotte qui est à l’orée de sa fonction.
" Mayotte va avoir maintenant en tant que région ultrapériphérique des nouvelles possibilités, des nouveaux crédits, et par conséquent, ce que nous souhaitons c'est que la nouvelle équipe qui est en place puisse aller de l’avant dans l’intérêt des mahorais et assumer ses responsabilités qui sont très lourdes. », a souligné la ministre George PAU-LANGEVIN à l’AFP.
Mayotte a des perspectives d'amélioration considérables
Au cours de son séjour de 24 heures, la ministre George PAU-LANGEVIN discutera avec les nouveaux élus du département, les acteurs socio-économiques et les représentants syndicaux, des nombreux défis des chantiers auxquels Mayotte doit faire face pour son développement.
« Nous sommes dans un territoire où il y a beaucoup d’attentes, il y a des évolutions qui sont importantes et on peut comprendre que les salariés puissent faire valoir leur point de vue afin d’améliorer leur situation. Ce que je peux dire, c’est qu’’ à chaque fois, il faut essayer de trouver des points de compromis… Il ne faut pas qu’on puisse casser des outils de travail. », a déclaré la ministre George PAU-LANGEVIN .
« Mayotte a aujourd’hui des perspectives d’amélioration qui sont considérables, il va y avoir des fonds d’ état et des fonds européens en quantité importante pour pouvoir assurer le développement de Mayotte. Je pense qu’il faut que les Mahoraises et les Mahorais soient au rendez-vous pour pouvoir transformer leur île sans toutefois casser son développement. », a encore ajouté la ministre George PAU-LANGEVIN.
Respecter les finances publiques et les prescriptions de la Cour des comptes
Aux enseignants et autres fonctionnaires qui réclament des mesures immédiates pour obtenir l’indexation des salaires, la ministre des Outre-mer qui avait dans le passé la tutelle de l’ éducation nationale a fait remarquer qu’ il y a eu des avancées significatives, selon elle, et qu’ il faut qu’on arrive à un équilibre entre le fait de respecter les finances publiques, de respecter les prescriptions de la Cour des comptes . Elle a précisé que le président de cette cour des comptes fait partie des gens qui sont dubitatifs sur les sur rémunérations des fonctionnaires.
« Nous devons arriver à faire en sorte qu’y ait une attractivité du territoire et par conséquent prendre en compte les besoins des gens qui viennent de loin pour pouvoir enseigner à Mayotte mais en même temps ceux qui sont ici doivent gagner correctement leur vie et en même temps, il faut le faire en respectant les règles générales sans avoir des positions qui semblent provocantes vis-à-vis de la cour des comptes. », a indiqué la ministre George PAU-LANGEVIN .
Elle a confirmé une réunion le 29 septembre prochain entre l’Etat et les représentants syndicaux sur les taux d’indexation des salaires des fonctionnaires de Mayotte qui demandent d’ être alignés au taux de 53% octroyé à leurs collègues du département voisin de La Réunion alors qu’il leur est proposé un taux progressif de 40% à Mayotte .
« Je voudrais quand même souligner que le taux de 53% à la Réunion avait été mis en place parce qu’on passait d’une monnaie qui n’était pas la monnaie française. Par conséquent, à ma connaissance, on n’est pas dans une situation du CFA à une autre monnaie. Il faudra qu’on regarde à quoi correspond cette demande de 53%, il faudra qu’on voie aussi par rapport à d’autres salariés : est ce que les 53% sont valables pour les fonctionnaires et aussi valables pour d’autres types des salariés ; je pense que ce sont des revendications qu’il faut manier avec prudence. », a dit la ministre.
« Encore une fois, la cour des comptes est d’avis de ramener le différentiel à la différence réelle du coût de la vie. Ce sont des points qu’il faut regarder avec des données objectives. Il faut des modifications prudentes parce qu’on ne sait pas ce qu’on peut déclencher. », a conclu la ministre George PAU-LANGEVIN.
Elle s'est rendue, ensuite, au conseil départemental, à Mamoudzou, où elle s’est entretenue avec le nouveau président (U M P) du conseil départemental de Mayotte, Soihabadine IBRAHIM RAMADANI.
La ministre des Outre-mer George PAU-LANGEVIN avait déjà eu l’occasion de rencontrer le président du conseil départemental Soihabadine IBRAHIM RAMADANI à Paris quand ce dernier était sénateur alors qu'elle était déléguée à l’Outre- mer à la ville de Paris.
"J’avais connue la ministre George PAU-LANGEVIN bien avant, elle était déjà de gauche et moi de droite et ça ne nous a pas empêché de travailler de beaux projets culturels à la mairie de Paris au moins à deux reprises...", a fait remarquer Soihabadine IBRAHIM RAMADANI.
La ministre de l’Outre-mer George PAU-LANGEVIN a mis l’accent sur les obligations et les responsabilités de la tâche exaltante qui attend le nouveau président du conseil départemental de Mayotte qui est à l’orée de sa fonction.
" Mayotte va avoir maintenant en tant que région ultrapériphérique des nouvelles possibilités, des nouveaux crédits, et par conséquent, ce que nous souhaitons c'est que la nouvelle équipe qui est en place puisse aller de l’avant dans l’intérêt des mahorais et assumer ses responsabilités qui sont très lourdes. », a souligné la ministre George PAU-LANGEVIN à l’AFP.
Mayotte a des perspectives d'amélioration considérables
Au cours de son séjour de 24 heures, la ministre George PAU-LANGEVIN discutera avec les nouveaux élus du département, les acteurs socio-économiques et les représentants syndicaux, des nombreux défis des chantiers auxquels Mayotte doit faire face pour son développement.
« Nous sommes dans un territoire où il y a beaucoup d’attentes, il y a des évolutions qui sont importantes et on peut comprendre que les salariés puissent faire valoir leur point de vue afin d’améliorer leur situation. Ce que je peux dire, c’est qu’’ à chaque fois, il faut essayer de trouver des points de compromis… Il ne faut pas qu’on puisse casser des outils de travail. », a déclaré la ministre George PAU-LANGEVIN .
« Mayotte a aujourd’hui des perspectives d’amélioration qui sont considérables, il va y avoir des fonds d’ état et des fonds européens en quantité importante pour pouvoir assurer le développement de Mayotte. Je pense qu’il faut que les Mahoraises et les Mahorais soient au rendez-vous pour pouvoir transformer leur île sans toutefois casser son développement. », a encore ajouté la ministre George PAU-LANGEVIN.
Respecter les finances publiques et les prescriptions de la Cour des comptes
Aux enseignants et autres fonctionnaires qui réclament des mesures immédiates pour obtenir l’indexation des salaires, la ministre des Outre-mer qui avait dans le passé la tutelle de l’ éducation nationale a fait remarquer qu’ il y a eu des avancées significatives, selon elle, et qu’ il faut qu’on arrive à un équilibre entre le fait de respecter les finances publiques, de respecter les prescriptions de la Cour des comptes . Elle a précisé que le président de cette cour des comptes fait partie des gens qui sont dubitatifs sur les sur rémunérations des fonctionnaires.
« Nous devons arriver à faire en sorte qu’y ait une attractivité du territoire et par conséquent prendre en compte les besoins des gens qui viennent de loin pour pouvoir enseigner à Mayotte mais en même temps ceux qui sont ici doivent gagner correctement leur vie et en même temps, il faut le faire en respectant les règles générales sans avoir des positions qui semblent provocantes vis-à-vis de la cour des comptes. », a indiqué la ministre George PAU-LANGEVIN .
Elle a confirmé une réunion le 29 septembre prochain entre l’Etat et les représentants syndicaux sur les taux d’indexation des salaires des fonctionnaires de Mayotte qui demandent d’ être alignés au taux de 53% octroyé à leurs collègues du département voisin de La Réunion alors qu’il leur est proposé un taux progressif de 40% à Mayotte .
« Je voudrais quand même souligner que le taux de 53% à la Réunion avait été mis en place parce qu’on passait d’une monnaie qui n’était pas la monnaie française. Par conséquent, à ma connaissance, on n’est pas dans une situation du CFA à une autre monnaie. Il faudra qu’on regarde à quoi correspond cette demande de 53%, il faudra qu’on voie aussi par rapport à d’autres salariés : est ce que les 53% sont valables pour les fonctionnaires et aussi valables pour d’autres types des salariés ; je pense que ce sont des revendications qu’il faut manier avec prudence. », a dit la ministre.
« Encore une fois, la cour des comptes est d’avis de ramener le différentiel à la différence réelle du coût de la vie. Ce sont des points qu’il faut regarder avec des données objectives. Il faut des modifications prudentes parce qu’on ne sait pas ce qu’on peut déclencher. », a conclu la ministre George PAU-LANGEVIN.